L’Alliance des jeunes pour l’indépendance de la république (AJIR) s’est entretenue avec les hommes de média, ce 20 mai 2020 à son siège à Ouagadougou. Et c’est l’actualité nationale qui était au menu des échanges.
Le nombre d’attaques depuis 2015 selon le vice-président de l’AJIR, Aboubakar Gansoré, a été multiplié par 5, si fait qu’aujourd’hui, ce sont 6 des 13 régions, (le Sahel, le Nord, le Centre-Nord, l’Est, la Boucle du Mouhoun, le Sud-Ouest), qui sont sérieusement affectées, au point de perturber les habitudes des braves populations qui s’étouffent sous les contraintes du couvre-feu. Ainsi, déplore le vice-président, les critiques manquent de tact et de diplomatie, quant aux canaux à exploiter pour se faire entendre sérieusement.
La multiplication des attaques terroristes et l’implication de nouveaux acteurs comme les groupes d’auto-défense Kolwéogos et les Volontaires pour la défense de la patrie, souligne-t-il a contribué à complexifier la situation, lui donnant par endroit les allures d’un conflit intercommunautaire et de règlements de compte. A ses dires donc, il n’est pas superflu de relever que la crise sécuritaire, caractérisée également par la destruction des champs, le pillage des biens, et le braconnage des animaux, a précipité des régions entières dans l’insécurité alimentaire critique.
L’AJIR a à l’occasion des élections couplées prochaines profité appeler le peuple burkinabè à observer les mesures barrières pour bouter définitivement la maladie hors de nos frontières; prendre massivement part au processus d’enrôlement pour garantir le succès du parti à ces joutes électorales. Il a aussi invité la population à travailler au pardon, à la tolérance, à l’acceptation de l’autre, à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale. Il les appelle enfin à se départir des discours clivant et divisionniste pour construire l’Etat-nation tant rêvé; à cultiver un esprit de solidarité pour garantir un développement harmonieux du pays et à protéger les personnes vulnérables dans les zones marquées par les activités terroristes.
Nicolas BAZIE