Le conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), a organisé une cérémonie de rupture collective de jeûne au profit de sa communauté musulmane. L’objectif de la présente cérémonie était d’exprimer sa solidarité en ce mois de grâce du Ramadan. C’était à son siège à Ouagadougou, le jeudi 21 mai 2020.
Plusieurs fidèles musulmans ont occupé les locaux du conseil national de l’économie informel du Burkina Faso, dans la soirée de ce jeudi 21 mai. Un rassemblement voulu par les premiers responsables du secteur informel, pour une rupture collective dans la fraternité et la solidarité. C’était également un moment fort de prière pour le retour de la paix au pays, et de sensibilisation sur le respect des gestes barrière dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus.
A en croire les organisateurs de l’évènement, la dernière décade du mois de jeûne est une période très capitale pour les musulmans, car elle est couverte de bénédiction. D’où l’importance d’une telle activité qui est une expression de solidarité et d’intense prière.
« Nous sommes dans les derniers dix jours du mois de carême, et les acteurs de l’économie informelle ont choisi de se réunir ce soir au siège pour une rupture collective. C’est un moment consacré à la lecture du Coran, à la solidarité, et à la sensibilisation de nos membres pour le respect des mesures sanitaires au niveau des marchés afin d’endiguer l’explosion du coronavirus. Nous prions aussi pour la paix au Burkina Faso et pour le monde entier », a déclaré Salifou Nikiéma, premier responsable du CNEI-BF.
Au menu de cette rupture, il y avait entre autres du jus, du café, des fruits et autres repas de résistance. C’est dans une ambiance fraternelle que les fidèles musulmans ont quitté le siège, après avoir passé environ deux heures d’horloge ensemble.
MICHEL CABORE
