Ce mardi 16 juin 2020 à Ouagadougou à lieu le premier conseil d’administration du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Il s’est tenu sous le thème : « la problématique de la fourniture des services sociaux aux étudiants des institutions d’enseignement supérieur et de recherche du Burkina Faso».
Prévu pour se tenir au mois de mars c’est finalement ce 16 juin que se tient le premier CASEM du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation pour cause la pandémie de la Covid 19. La fourniture des services sociaux aux étudiants revêt une grande importance en cette année exceptionnelle d’où le choix du présent thème.
Selon la représentante de l’ambassadeur du Canada, chef des partenaires techniques et financières de l’éducation et de la convention le développement du système éducatif passe par la synergie d’action de l’ensemble des acteurs concernés. C’est pourquoi, eux partenaires techniques et financiers réitèrent une fois de plus leur soutien sans faille à ce ministère.
«Ce CASEM est un cadre de dialogue qui va permettre de faire le point de ce qui a pu être exécuté et le programme des activités à venir» a laissé entendre le Pr. Alkassoum Maïga. Abordant les chantiers qui ont été bâti avec l’avènement de la Covid-19, le ministre a notifié la mise en place d’une commission Ad’hoc constituée en partie de scientifique. Aussi, il a déploré la mauvaise collaboration des scientifiques caractérisés par les différentes contradictions qui défrayaient souvent la chronique sur les réseaux sociaux. « Si pour certains ce fut un événement malheureux, moi je qualifie ses différents comportements fantastiques car il a permis de coller une image sur chaque visage et de savoir réellement sur qui on peut compter» a martelé Pr Maïga.
Tout en encourageant les uns et les autres pour leur travail abattu, il a par ailleurs exhorté à maintenir le cap en stabilisant les universités à travers le respect des règles déjà établies, à un examen réel des différents points inscrits à l’ordre du jour du premier CASEM. A l’endroit des syndicats qui demandent un boycott des évaluations, le ministre demande leurs collaborations. « Comme vous nous accompagner déjà avec les cours, faites l’effort d’évaluer afin que les étudiants aient de la perspective » a relevé le ministre. Toutefois il rassure que les dialogues se poursuivent en vue d’une sortie de crise.
Wendemi Annick KABORE