Politique : Coalition Rupture, pour un renouveau de la classe politique au Burkina Faso

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Cinq partis politique ont animé conjointement un point de presse à Ouagadougou le lundi 29 juin 2020. L’objectif de cette communication avec les Hommes de médias vise à porter à la connaissance de l’opinion publique l’initiative de la création de l’Alliance politique dénommée  » Coalition Rupture « .

De 1947 à nos jours, le Burkina Faso vit la crise la plus grave de son existence. C’est le constat fait par certains acteurs de partis politiques tels que l’Alternative Patriotique Panafricain/ Burkindi (APP/Burkindi), le Mouvement Patriotique pour le Salut (MPS), le Progressiste Unis pour le Renouveau (PUR), le Rassemblement des Écologistes du Burkina Faso/(RDEBF) et l’Union pour la Renaissance Démocratique/ Mouvement Sankariste (URD/MS). En effet ils démontrent cela à travers une myriade de raisons. Parmi ces raisons ils relèvent entre autres, une crise sécuritaire, une crise humanitaire et une crise de gestion. Pour Adama Séré de la RDEBF, porte-parole de la « Coalition Rupture » toutes ces crises ont pour dénominateur commun la faillite d’un régime qui manque de vision. » Face à ce chaos, une rupture vraie de gouvernance s’impose ! Il est impératif que les forces politiques sincères, patriotes, préparées et averties assument la libération politique et la libération totale de notre territoire » a – t-il déclaré. Alors la « Coalition Rupture » s’engage dans une voie de renouvellement qualitatif du personnel politique qui est un défi clé du Burkina post-insurrection afin de fermer la longue parenthèse politique ouverte il y’a plus d’une trentaine d’années.

Zida le probable candidat

Les échéances électorales de novembre suscitent sur la scène politique et sociale des débats et des positions éparses à en croire les organisateurs de ce point de presse. Pour cela David Moyenga 3e vice-président de l’APP/ BURKINDI membre de la coalition a déclaré que leur position de principe est claire. » Il doit s’agir d’élections démocratiques, c’est à dire à la fois inclusives et sincères, débarrassées de la fraude et de la corruption électorale et auxquelles tous les Burkinabé remplissant les conditions légales peuvent être électeurs et éligibles, dans le respect strict de la constitution et des lois de la république » s’est il exprimé. Pour lui si ces conditions ne sont pas remplies, ceux qui sont responsables devront rendre compte au peuple burkinabé.

S’inscrivant dans le principe et l’option d’une candidature unique aux élections présidentielles la candidature de yacouba Issac zida ne sera pas à exclure pour la « Coalition Rupture « .

Mireille Bailly

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