L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux populations locales vivant de la forêt (PAPF) a organisé du 1er au 3 juillet 2020 à Manga, un atelier de formation au profit d’une trentaine de personnes relais en sauvegardes environnementales et sociales.
La session a eu pour objectif de créer des conditions propices de prise en compte appropriée des sauvegardes environnementales et sociales dans les interventions du Projet d’appui aux populations locales vivant de la forêt (PAPF). Financé par la Banque mondiale dans le cadre du Mécanisme dédié aux dons (DGM) et porté par l’UICN, le PAPF accompagne la mise en œuvre des 120 micro-projets, sous-projets et projets d’éducations environnementales répartis dans 32 communes appartenant aux cinq régions d’intervention du projet qui sont dans la Boucle du Mouhoun, le Sud-ouest, l’Est, le Centre-sud et le Centre-ouest.
En initiant la formation à l’endroit de la trentaine de participants, originaire desdites régions et constitués de responsables de structures de micro-projets et d’activités d’éducations environnementales du PAPF, de cellules de Mécanismes de gestions des plaintes (MGP), de personnes d’appui aux promoteurs de micro-projets et d’opérateurs techniques d’appui des sous-projets communaux, il s’agit surtout pour l’UICN de leur permettre de mieux s’outiller dans l’optique d’un appui accompagnement de proximité auprès des groupements et Organisations de la société civile, au niveau local, sur le respect des sauvegardes environnementales et sociales, a informé le coordonnateur du PAPF, Oumarou Seynou. A l’en croire, cela est important pour « créer des conditions de durabilité des actions de développement d’entreprises sur le terrain ». Il a souligné également que la prise en compte des sauvegardes environnementales et sociales contribue à établir des bases d’une gestion non conflictuelle, équitable, écologiquement et socialement durable des actions de renforcement des moyens d’existence des communautés locales.
Au cours des trois jours de la formation, la problématique de la sauvegarde environnementale et sociale a ainsi alimenté les échanges entre participants, à travers des communications et des travaux de groupe. Les bénéficiaires se sont réjouis de la tenue effective de la session. Pour la présidente de la Cellule de gestion des plaintes de Diébougou, Lydie Meda, cette rencontre est une aubaine pour les participants qui pourront, à terme, disposer de techniques et outils appropriés d’identification, de planification et de suivi de la mise en œuvre de mesures de sauvegardes environnementales et sociales. « Il fallait vraiment tenir cet atelier parce qu’il va renforcer nos compétences en matière d’élaboration de projets respectueux des dispositions de sauvegardes environnementales et sociales et aussi nous permettre de surmonter les difficultés que nous rencontrions auparavant en la matière », a renchérit l’opérateur technique d’Appui du sous-projet de la commune rurale de Midebdo dans la région du Sud-ouest, Djourmité Nestor Noufé.
Convaincue également que l’atelier de Manga va lui fournir le savoir nécessaire pour engranger davantage de résultats probants sur le terrain, Lydie Meda, a remercié l’UICN et ses partenaires pour l’initiative.
Largo Mamdi (Correspondant)