Un dépôt pharmaceutique privé a vu le jour à Bondigui, une localité située à une trentaine de kilomètres de Diébougou. Son ouverture a eu lieu le samedi 04 juillet 2020.
L’ouverture du dépôt pharmaceutique privé de Bondigui est l’œuvre d’une personne de bonne volonté. En effet, le docteur Issouf BANAO, pharmacien de profession est l’auteur de plusieurs dépôts de médicaments dans la région du sud-ouest dont celui-ci. Pour lui, Bondigui étant une commune en voie de développement et ne disposant pas de dépôt, il est était impératif de venir en aide aux populations. Une valeur de 16 millions de francs CFA, c’est ce qu’a coûté l’infrastructure et son équipement. Dr Issouf BANAO a déclaré avoir rencontré des difficultés dans la réalisation de ce projet. Il s’agit de la lenteur administrative pour l’acquisition des documents d’autorisation d’ouverture. cependant, cette difficulté a connu son dénouement grâce à l’implication des populations et du Maire.
Quant au Maire de BONDIGUI Sié Francis SOU, l’ouverture du dépôt pharmaceutique est le fruit de plusieurs années de luttes. En effet, dit il depuis sa venue à la tête de la commune en 2016, avoir un dépôt a toujours été une priorité pour le Conseil municipal. » Avant, il y avait un dépôt, mais le propriétaire n’avait pas les documents nécessaires et j’ai procédé à sa fermeture. Dès lors les populations peinent à satisfaire leurs ordonnances et sont obligées de se référer à Diébougou. Ils dépensent cher pour des produits qu’on pouvait avoir moins cher si c’est sur place, » a-t-il ajouté. Pour terminer, il demande aux populations de BONDIGUI de s’en approprier, car c’est une épine de moins.
Le MCD Docteur Henri DEMBELE, quant à lui, a manifesté sa joie, car c’est une localité un peu distante de la ville et les habitants augmentent d’année en année. « Mes vives et sincères félicitations au Maire et à son Conseil municipal et longue vie au donateur. Je demande aux autres collègues de tout faire pour avoir un œil dans le fonctionnement de ce dépôt et faire de sorte que les populations évitent les médicaments de la rue » s’est il exprimé.
Du côté des populations, c’est un soulagement qui ne dit pas son nom. « On ne va plus parcourir une longue distance pour avoir des médicaments. En tout cas, nous vous disons un grand merci » Ont- ils laissé entendre.
Tchiroubathian Dabiré (correspondant)