L’Association des jeunes pour l’Unité et le développement endogène du Burkina Faso (AJUDE-BF) prône une gouvernance vertueuse pour la résolution des maux qu’est confronté le Burkina Faso actuellement. L’association l’a fait savoir, ce lundi 13 juillet 2020, à travers un point de presse qu’elle a animé à Ouagadougou.
Selon le président de l’AJUDE-BF Oscar-Séraphin Ki, le pays a besoin d’une gouvernance vertueuse comme le corps humain a besoin d’oxygène. En effet, pour réaliser le rêve des insurgés, il pense qu’il faut que le gouvernement s’assume et respect ses engagements, malgré les différentes crises notamment sécuritaire et sanitaire. Parmi ces engagements, monsieur Ki a cité l’organisation des échéances électorales à bonne date.
Aux dires du président de l’AJUDE-BF, « si certaines organisations politiques trouvent qu’il faut reporter les élections et mettre en place une transition, en attendant la maîtrise totale de l’intégrité territoriale, notre association appelle plutôt à la tenue à bonne date des élections, et à la composition tripartite de la CENI. Sinon, le report des élections sera budgétivore ». » La gestion des 100 milliards dont les dépenses déjà engagées par la CENI posera un problème puisque, la transition dont ils font cas devra réorganiser le scrutin, ce qui nécessitera encore de nouvelles dépenses » s’est-il justifié.
Selon les indications de monsieur Ki, un vide juridique pourrait être fatal pour le Burkina Faso car, le Président du Faso, le Parlement et les Conseillers Municipaux seront tous illégitimes. A l’en croire, la mise en place d’une transition n’aidera pas le pays qui a nécessairement besoin d’autorité légitime, pour conduire la nation qui se trouve dans une situation difficile. Ainsi, le gouvernement doit veiller à la sécurisation de la campagne électorale, et du scrutin parce que pour lui, le cas de du chef de file de l’opposition malienne Soumaïla Cissé interpelle beaucoup, a-t-il dit.
Concernant les maux qui fragilisent le pays, les conférenciers du jour ont fait cas de la crise sécuritaire et sanitaire. Pour ce qui est de la crise sécuritaire, l’AJUDE-BF trouve que la solution doit venir de la conjugaison des actions de tous. « Le gouvernement doit s’assumer en réformant l’armée et en la recommandant des enquêtes sérieuses, en cas de bavures de certains éléments des FDS, afin d’éviter toute stigmatisation », a laissé entendre le président de l’association.
Par ailleurs l’AJUDE-BF a salué l’ensemble du corps médical burkinabè, quant à la gestion de la pandémie de la Covid-19. » Nous avions connu un tâtonnement au début de la crise et un cafouillage général qui ne rassuraient pas la population, mais aujourd’hui, force est de reconnaitre que le Burkina est un exemple de gestion de la maladie dans la sous-région et même en Afrique » a conclu le président Oscar-Séraphin Ki.
Mireille Bailly
