Le Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (PDJ), a animé un point de presse le dimanche 26 juillet 2020 à Ouagadougou. L’objectif était de partager avec les journalistes les informations du parti et les préoccupations liées à la situation nationale.
Face à la presse Halidou Ouédraogo et ces collègues ont battu en brèche quelques pans de l’actualité nationale. En effet de la situation sécuritaire marquée par des attaques terroristes à répétition, le PDJ dixit son président Halidou Ouédraogo estime qu’il faille combiner l’approche par les armes qui consiste à utiliser les armes pour défendre et repousser les terroristes et celle non armée qui consiste à mettre en place un dispositif DDR (Désarmement, Démotivation et Réintégration). « L’objectif de ces approches est de récupérer une partie de la Jeunesse qui est sous le contrôle des groupes armés », a indiqué Halidou Ouédraogo.
Abordant la question du contrat social, le président du parti estime que le contrat social peut être amélioré. « On peut par région redéfinir un certain nombre d’éléments en lien avec les coutumiers, par exemple dissocier l’association du culte. De façon concrète si on prend les religions révélées elles doivent être gérées par le ministère de la culture et les associations par le MATD», a -t’il indiqué.
Par rapport à l’élections présidentielle, le parti ne présentera pas de candidat, a annoncé son président. Toutefois, il poursuit qu’au sortir du congrès, le parti a décidé d’accompagner le candidat du parti au pouvoir.
Parlant de développement à la base, Halidou Ouédraogo a laissé entendre que malgré le processus de décentralisation conduit depuis plus d’une décennie, les effets ne sont pas perceptibles au niveau de la base. C’est pourquoi il propose un modèle qui consiste entre autre à définir un statut juridique pour le village avec une autonomie de gestion, doter les villages de 10% du budget de l’État avec pour objectif que chaque village soit doté annuellement d’un million de FCFA, et mettre en place une agence nationale de développement à la base.
Wendemi Annick KABORE