Santé sexuelle et reproductive : les jeunes et les adolescentes doivent tout savoir

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Dans l’optique d’améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs des adolescents et des jeunes, l’empire du soleil levant (Japon), à travers l’ONG JOICFP a lancé un projet, dont l’objectif est de renforcer les capacités de cette frange de la population. Lancé ce 28 juillet 2020 dans la ville de Ouagadougou, ce projet d’un coût global de 1,38 millions de dollars US, soit environ 786 600 000 FCFA, vise 273 096 adolescents et jeunes.

Cinq mois après la signature de la convention de partenariat entre  la Fondation KIMI, l’Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial (ABBEF), la Japanese Organization for International Cooperation in Family Planning (JOICFP) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), le projet de renforcement des capacités des jeunes et adolescents a été lancé. Il sera exécuté sur une durée de trois ans, dans les régions du Centre (districts sanitaires de Bogodogo et de Sig-noghin) et du Centre Ouest (districts sanitaires de Sabou et Réo). Son coût global est estimé à environ 786 600 000 FCFA, et ce sont au total 273 096 jeunes et adolescents qui seront concernés.

Santé –sexuelle- et –reproductive-les- jeunes- et –les- adolescentes- doivent- tout -savoirLe projet selon les différents acteurs se concentrera sur le renforcement des capacités des adolescents et des jeunes, et de ceux qui peuvent influencer leur prise de décision c’est-à-dire, les enseignants, les prestataires de services de santé sexuelle et reproductive, et les membres adultes de la communauté. Il s’agit notamment de garantir à ces personnes, l’accès à des informations et des services de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive, en facilitant l’intégration et les synergies entre les différents domaines de services. « L’UNFPA va s’engager pleinement à travailler avec les différentes parties prenantes, afin d’atteindre les objectifs poursuivis », a rassuré Auguste Kpognon, président résident de l’UNFPA au Burkina Faso.

Aux dires de la première dame du Faso Sika Kaboré, par ailleurs présidente de la fondation KIMI, les États africains ont été invités de par le passé, à prendre toutes dispositions appropriées, pour assurer, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme, un accès universel aux services de santé. Malheureusement a-t-elle déploré, plus de 220 millions de femmes, notamment des jeunes filles n’ont pas toujours  accès à des informations et aux services de planification. Dans les jours à venir, conclu Sika Kaboré, un comité technique sera mis  en place, pour suivre l’évolution de la mise en œuvre du projet.

Nicolas BAZIÉ

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