La troisième édition des journées culturelles du Tuy a eu lieu, le 7 août 2020 à Houndé, chef-lieu de ladite province. Placées sous le patronage du ministre de la culture, Abdoul Karim Sango, ces journées ont eu pour thème : « La culture, outil du développement endogène ».
Houndé était le point de convergence de tous les acteurs et amateurs de la danse traditionnelle du pays bwa. Et pour cause, la cité abritait la troisième édition des journées culturelles du Tuy. Des troupes venues de différents villages ont rivalisé d’ingéniosité et d’impétuosité pour offrir un spectacle au public, rassemblé en grand nombre, sur le terrain de l’école A de la ville de Houndé.
Des troupes de masques en fibre, en paille, en feuille, ont défilé, esquissant des pas de danse au rythme de la musique du terroir, avant de faire place à des troupes de danse.
« Ce soir, nous avons assisté à de belles prestations culturelles et artistiques. J’ai pu voir la richesse du patrimoine culturel du pays bwa et j’ai passé un peu plus de 2h 30 d’horloge, sans aucune lassitude», s’est réjoui le ministre Abdoul Karim Sango.
Ce fut une occasion pour le ministre Sango d’inviter les promoteurs de l’activité à poursuivre dans la même lancée, en apportant des innovations. Abdoul Karim Sango a indiqué que son département ministériel est disposé à accompagner les promoteurs des journées culturelles en question. Joignant l’acte à la parole, il a offert des appuis à chacune des 12 troupes qui ont presté. Le président du comité d’organisation desdites journées, Nestor Kahoun, a remercié le ministre en ces termes : « La population du Tuy vous salue pour votre accompagnement constant ». Pour lui, c’est un geste de grande portée qui va conforter les différentes troupes dans la dynamique de la promotion des traditions et des valeurs culturelles. Et d’ajouter que la culture est le moteur du développement de tout pays.
Dans ses communications le ministre a avancé qu’il n’y a pas de modèle de développement « prêt à porter ». Par conséquent, derrière tout développement, il y a une histoire, a-t-il dit. Les Burkinabè selon lui doivent s’appuyer sur leurs propres cultures, leurs propres richesses, pour tracer leur voie de développement, ‘’sans chercher à rattraper un autre pays ».
En rappel, les journées culturelles du Tuy sont organisées par l’association Landé Yavé et le cercle de réflexion et d’action pour le développement du Tuy.
G. O (Correspondant)
