Plus de 1 milliards de FCFA a été débloqué, pour accompagner les acteurs de la culture qui ont subi des préjudices à cause de l’avènement de la Covid-19. L’annonce a été faite ce mardi 11 août 2020 à Ouagadougou, par le comité de gestion du fonds de soutien aux acteurs de la culture.
Les spectacles, les festivals et tournées, les prestations sous contrats réguliers, les subventions et sponsoring pour des projets engagés suspendus et les productions phonographiques, cinématographique et audiovisuelles annulées seront dédommagés. En effet, c’est une manière pour l’Etat de permettre aux acteurs du domaine de la culture de se relever, vu qu’ils ont connu des pertes à cause de l’annulation de leurs activités qui avaient déjà été financées.
L’accompagnement est évalué à plus de 1 milliards de FCFA. 150 millions de FCFA ont été alloués au BBDA, pour les artistes membres de cette structure, et 30 millions de FCFA pour les artistes non membres.
Les demandeurs éligibles sont les personnes physiques et morales. Et les filières concernées par cet accompagnement sont entre autres le cinéma et audiovisuel, les arts de la scène, le livre, les arts plastiques et appliquées, la musique et le patrimoine.
Selon le directeur général du Fonds de développement culturel et touristique Alphonse Tougma, sont concernés par ce soutien, les acteurs culturels qui ont subi un préjudice direct et qui ont programmé les dépenses de l’activité au plus tard le 11 mars 2020. Il a aussi ajouté ceux qui ont programmé leurs activités dans un but lucratif ou ont engagé des charges au-delà des apports des partenaires. Il faut préciser que tout ceci doit être dit avec des preuves à l’appui.
Les dossiers de l’appel à candidature pour la réparation des préjudices seront reçus à partir du 12 au 26 août 2020, de 8h à 16h au siège du FDCT à Ouagadougou, et dans les 13 directions régionales de la culture. Pour toute information, le FDCT dit être joignable au 25 48 04 30 ou le site web : www.fdct-bf.org/www.contact@fdct-bf.org. Mais attention, prévient le président du comité de gestion du fonds de soutien aux acteurs de la culture Thierry Millogo, toute fausse déclaration est passible de poursuites judiciaires.
Nicolas BAZIÉ