Le comité d’organisation de Show vacances culture a lancé le jeudi 06 août 2020 à Ouahigouya la 3ème édition de l’événement dans l’enceinte de la maison des jeunes et de la culture de la cité de Naaba kaongo. Cette année, la compétition va se dérouler tous les jeudis et son apothéose est prévue pour le dimanche 27 septembre 2020.
Ouahigouya va vibrer pendant plus d’un mois au rythme de Show vacances culture. Les hostilités ont débuté par un concours de danse pour les tout-petits qui ont étalé leur savoir-faire en la matière. Après les bambino, place est faite à la présentation des différentes équipes en compétions. La dizaine d’équipes toutes issues des différents secteurs de la cité de Naaba Kango, sont passées à tour de rôle présenter leurs arts à développer durant la période de la compétition. Les domaines sont diversifiés, allant de la danse traditionnelle moaga, à la danse moderne en passant par les playbacks, et les chorégraphies. La ville de Naaba Yadéga sera ainsi en liesse tous les jeudis jusqu’au dimanche 27 septembre 2020, date de clôture de l’évènement.
Pour cette troisième édition de Show vacances culture, le promoteur Boureima Ouédraogo, entend promouvoir la culture de la paix par la jeunesse de la ville de Ouahigouya, d’où le thème « Culture et paix : Rôle et place de la jeunesse ». Selon lui, les acteurs de l’insécurité dont le Burkina Faso est empreint depuis des années, sont en majorité jeunes. C’est pourquoi dit-il, il est impérieux d’éduquer cette frange de la population à la Culture et aussi, à cultiver de la paix. « A travers cette activité, nous entendons sensibiliser les jeunes à intégrer la Culture de la paix dans leur quotidien. Pour arriver aux objectifs que nous poursuivons, il y aura des sketchs, du théâtre et des contes pour sensibiliser les jeunes sur le thème », a dit le promoteur.
Représentant le maire de la commune de Ouahigouya, Abdou Ouédraogo nourrit d’autres ambitions pour la compétition. En effet, il envisage présenter les finalistes à ’’Fitini Show’’ une épreuve majeure de la ville de Sya mais aussi à la biennale du genre qui se tient à Chambéry, une commune française.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Selon le promoteur Boureima Ouédraogo, les difficultés rencontrées dans l’organisation sont nombreuses et en grande partie, d’ordre financier en cette période de Covid-19. C’est pourquoi il a remercié tous ceux qui ont permis la tenue de cette 3ème édition.
Wendpouiré NIKIEMA (Correspondant)
