Kamala Harris officiellement investie : son discours anti-Trump
« Nous méritons beaucoup mieux ! » a estimé Kamala Harris. En cas de victoire des démocrates, la sénatrice de Californie, 55 ans, deviendrait la première femme à accéder à la vice-présidence.
Dénonçant « le chaos permanent », l’« incompétence » et la « cruauté », cette ancienne procureure générale, fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, a appelé à la mobilisation pour éviter un nouveau revers, après celui – inattendu – de Hillary Clinton en 2016. « L’absence de leadership de Donald Trump a coûté des vies » au pays, a-t-elle lancé, évoquant la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 170 000 morts aux États-Unis. « Il n’y a pas de vaccin pour le racisme, nous devons faire le travail », a-t-elle ajouté dans un discours truffé d’anecdotes personnelles, avant qu’un Joe Biden tout sourire ne vienne la rejoindre sur scène.
Mali : Assimi Goita affirme être à la tête de la junte
C’est lui qui serait derrière le coup d’État qui a renversé mardi soir le président Ibrahim Boubacar Keïta. Un officier malien, le colonel Assimi Goita, était face à la presse, mercredi en fin d’après-midi. « Je me présente : je suis le colonel Assimi Goita, le président du Comité national pour le salut du peuple [CNSP]. » « Le Mali se trouve dans une situation de crise sociopolitique, sécuritaire. Nous n’avons plus le droit à l’erreur. Nous, en faisant cette intervention hier, nous avons mis le pays au-dessus [de tout], le Mali d’abord », a-t-il dit, entouré de militaires armés.
Mali : Emmanuel Macron demande que le pouvoir soit « rendu aux civils »
Alors que la situation continue d’être particulièrement complexe au Mali, Emmanuel Macron a estimé mercredi que « la lutte contre les groupes terroristes et la défense de la démocratie et de l’État de droit sont indissociables ». « En sortir, c’est provoquer l’instabilité et affaiblir notre combat. Ce n’est pas acceptable », a poursuivi le président français sur Twitter, en appelant à ce que le pouvoir soit « rendu aux civils », que « des jalons [soient] posés pour le retour à l’ordre constitutionnel » et que le président malien et son Premier ministre soient libérés.
Nicolas BAZIE