FPDCT, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales, dans l’optique de favoriser une meilleure couverture médiatique de ses activités, a organisé un atelier d’immersion aux profits de journalistes professionnels des régions du Centre et du Plateau central, le vendredi 28 août 2020 à Ouagadougou. Cet atelier tout comme les autres tenus dans les différentes régions du pays, s’inscrit dans le cadre de la commémoration des 10 ans d’existence de la structure.
Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales depuis le démarrage du financement de ses investissements en 2008, recueil les besoins des populations, construit des infrastructures pour elles, dans le but de soulager ses peines. Une politique qui a sonné ses 10 ans de développement économique et social au Burkina Faso en 2018. De 2008 à 2019, les fonds mobilisés pour le financement des investissements dans les collectivités territoriales selon le Directeur Général du FPDCT Bruno S. Dipama, s’élève à des milliards de FCFA. En effet, les ressources allouées aux investissements sont à 93 912 307 026 FCFA, pendant que le montant des engagements est 85 271 040 371 FCFA.
Abordant les réalisations faites dans la région du Centre par le FPDCT, la cheffe de l’agence du centre Hortense Somé/Zougomré a fait savoir, que ce sont 9 866 489 943 FCFA qui ont été mobilisés, au profit de la commune de Ouagadougou, des 8 collectivités territoriales et des 6 communes de la région du Centre de 2008 à 2019. Et d’ajouter que 6 milliards de francs CFA ont été consacrés entièrement à la commune de Ouagadougou, de 2008 à 2010 comme programme d’investissements. Ainsi, 109 infrastructures sont réalisées à cet effet.Pour ce qui est de la région du Plateau central, le FPDCT a permis de réaliser plusieurs infrastructures selon la cheffe de l’agence du FPDCT Aminata Oubda Koala. Et le montant des engagements s’élève à 2 916 755 019 FCFA. Au total dit-elle, 322 projets scolaires, 18 projets sanitaires et 347 infrastructures d’économie marchandes ont été réalisés, selon ce qui est ressorti dans sa présentation.
Les difficultés rencontrées selon les Cheffes d’agences des deux régions, sont la lenteur et la lourdeur de passation des marchés publics engendrant des problèmes pour les collectivités territoriales à boucler la procédure de passation des marchés. Il y a aussi la non transmission dans les délais par les collectivités territoriales, des pièces justificatives relatives aux dépenses effectuées sur les virements reçus du FPDCT.
Pour être plus efficace et plus performant, le FPDCT à en croire ses responsables, veut des innovations majeures sur trois plans à savoir institutionnel et juridique, l’appui technique et financier. Le tout est couronné par la fongibilité, la prévisibilité des ressources, l’équité, la solidarité, la transparence, la mutabilité, l’intangibilité de la maitrise d’ouvrage des collectivités territoriales, la redevabilité et la participation citoyenne.
Autre moment fort qui a marqué la journée du vendredi 28 août, c’est la visite d’une infrastructure scolaire réalisée par le fonds à l’arrondissement 10 de la commune de Ouagadougou. Là, à l’école de Widtoghin, c’est un Collègue d’enseignement général (CEG) qui a été construit. Ce collège est composé d’un bâtiment R+2 extensible, d’un bâtiment administratif et d’une latrine à 6 portes.
Une chose est de financer la construction d’infrastructures et une autre est de suivre de près cette construction. C’est pourquoi conscient du comportement parfois pas catholique de certains entrepreneurs ou maçons, le FPDCT met toujours en place un comité local de suivi des travaux qui supervise les chantiers.
Nicolas BAZIÉ