Les Mutilations génitales féminines (MGF) dans ce 21ème siècle sont interdites. Beaucoup d’ONG ou d’Etats dont le Burkina sont engagés dans ce combat, pour éliminer ces pratiques qui « jouent négativement sur la santé de la femme ». C’est ainsi que Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA-Burkina) a initié en 2017, le Prix Mariam Lamizana pour la promotion de l’abandon des MGF. Un prix qui a pour objectif d’encourager la contribution des journalistes aux efforts du gouvernement et de ses partenaires, pour la promotion des MGF. Ce 4 septembre 2020 à Ouagadougou, les conditions de participation à la 3ème édition de la compétition ont été données aux hommes de médias.
Peuvent participer au Prix Mariam Lamizana pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines, les journalistes TV, radio, presse écrite, les blogueurs et les acteurs des médias y compris le digital. Toutes ces personnes doivent résider au Burkina Faso.
Pour ce qui est des conditions de soumission, au niveau de la presse écrite, l’on recommande un récit écrit ne dépassant pas 2000 mots. Pour les catégories radio et télévision, il faut respectivement un radioreportage et un téléreportage en langue française ou en langue nationale (doublée en langue française) de 3 à 15 minutes.
Dans la catégorie presse en ligne, il est demandé un récit écrit ne dépassant pas 2000 mots, ou un reportage vidéo en ligne de 3 à 15 minutes. Selon les responsables de l’UNFPA, chaque catégorie verra un lauréat primé avec un smartphone, un kit de support MOJO, une attestation et un chèque de 500 000 francs CFA. Chaque candidat est autorisé à déposer qu’une seule œuvre et dans la catégorie de son choix. La date limite de soumission des œuvres est prévue pour le 30 septembre 2020 à 23h59mn.
Le prix a été lancé depuis le 15 juin 2020. La candidature est déposée sur le site web de l’UNFPA : https://burkinafaso.unfpa.org/fr/prix-mariam-lamizana-3%C3%A8me-edition.
Selon le représentant résident de l’UNFPA Auguste KPOGNON, le taux de prévalence de l’excision est passé de 13% en 2010 à 11% en 2015 pour les filles de 0 à 14 ans. Ce sont des progrès qui doivent être maintenus, pour mettre fin au phénomène, a-t-il dit. Il a conclu en remerciant l’UNFPA et ses partenaires, pour leurs engagements à mettre fin aux violences basées sur le genre d’ici à 2030.
Nicolas BAZIÉ