Faire le point des réalisations enregistrées de 2018 à nos jours dans le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, tel a été l’objectif de la rencontre entre le ministre Harouna KABORE et les journalistes ce 07 septembre 2020 à Ouagadougou. Le bilan a été jugé satisfaisant par le ministre Harouna KABORE.
Conformément aux objectifs du Plan national du développement économique et social (PNDES), plusieurs acquis ont été engrangés par le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, malgré le contexte marqué par la précarité de la situation sécuritaire, les remous sociaux durant la période 2018-2020. En effet, des réformes et des initiatives ont été enregistrées durant cette période. On retient entre autres en ce qui concerne les réformes, l’amélioration du climat des affaires par la création d’un nouveau guichet de formalités des entreprises (CEFORE), ce qui a favorisé l’augmentation du nombre de créations des entreprises passant de 12 511 à 13 137 courant 2018-2019. À cela, s’ajoute le renforcement du dialogue entre le gouvernement et le secteur privé afin de trouver les solutions adaptées pour les problèmes qui minent le développement du secteur privé.
Pour faire du Burkina Faso un pays industrialisé, des initiatives ont été prises durant ces deux ans. On note entre autres, l’initiative de renforcement du capital productif des Petits et Moyennes entreprises, la certification de 1000 produits, la réglementation de la filière Anacarde et le renforcement des capacités des tisseuses par la dotation de 5 000 métiers à tisser. L’autre initiative phare de cette période est la labellisation du faso dan fani et le chapeau de Saponé. Cette initiative vise à accroître la compétitivité et la valeur marchande des produits et les revenus des acteurs concernés entre autres.
Toutes réformes et initiatives ne sont pas sans conséquences. Selon le ministre Harouna KABORE, ces changements opérés dans le département à permis d’accroître le taux d’investissement dans le pays. Ainsi, en 2018, le volume d’investissement est passé de 858,8 milliards à 943, 5 milliards et 1 296,6 milliards en 2019. Au regard de toutes ces avancées, c’est un sentiment de joie qui anime le ministre Harouna KABORE et ses collaborateurs. Si seulement en deux ans et demi tous ces changements ont été opérés, dit-il, avec plus de détermination, on pourra atteindre les objectifs, ceux de faire du Burkina Faso un pays industrialisé.
Toutefois, d’énormes défis restent à relever dans les trois secteurs à savoir, le commerce, l’industrie et l’artisanat. Pour ce qui est des secteurs du commerce et l’amélioration du climat des affaires, les défis majeurs restent entre autres, l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises, l’amélioration des conditions d’accès au financement des entreprises et le renforcement de la gouvernance au sein des sociétés à capitaux publics et parapublics;aussi accroître l’offre des produits exportables et améliorer la présence des produits burkinabè sur le marché national, sous régional et international. Sur l’industrie, il s’agit de la poursuite et l’achèvement des projets d’implantations d’unités de transformations des matières premières locales à savoir le projet A Start Textile Burkina Faso, le projet de réouverture de l’ex-FASO FANI, le projet de pôle industriel textile à BOBO, le projet d’implantation des unités de traitement de tomate à Yako, Gourcy et Ouahigouya. Dans le domaine de l’artisanat, les défis à relever se résument à la mise en place d’un mécanisme de financement adapté au sous-secteur, l’amélioration de l’organisation des acteurs du sous-secteur et la formalisation des entreprises artisanales.
Par ailleurs, le ministre Harouna KABORE a reçu 600 chapeaux de Saponé, des mains du chef coutumier de Saponé. Il faut préciser que ces chapeaux ont été achetés sous fond propre du ministre
Aubin OUÉDRAOGO