5 670 000 tonnes de céréales, 1 586 000 tonnes de cultures de rente et 941 000 tonnes d’autres cultures vivrières sont attendus dans campagne agricole 2020-2021. Ce 25 septembre 2020 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse, le ministre de l’agriculture Salifou Ouédraogo a indiqué que dans l’optique d’aider les acteurs du monde agricole, son département a mis en œuvre un mécanisme innovant de distribution des intrants et des équipements agricoles, dénommé Agri Voucher.
Faire du secteur agricole le levier d’un développement durable à travers une agriculture moderne, compétitive, générant de l’emploi et de revenus et assurant une sécurité alimentaire pour l’ensemble des Burkinabè, voilà la mission que le ministère de l’agriculture s’est donnée, pour la campagne agricole 2020-2021.
35 000 litres de pesticides, 2 688 appareils de traitement et 1 570 équipements de protection individuelle ont été mis à la disposition des acteurs du monde agricole, pour lutter contre les nuisibles de cultures dont les chenilles légionnaire d’automne. Selon Salifou Ouédraogo, ministre en charge de l’agriculture, des appuis composés de 39 000 d’engrais minéraux, 12 300 tonnes de semences améliorées, 109 tracteurs équipés, 114 motoculteurs avec accessoires, 5 165 équipements à traction animale et 1 020 animaux de trait ont été aussi mis à la dispositions des producteurs, à prix subventionné.
Il faut préciser que tout ceci entre dans le cadre de la campagne agricole 2020-2021. Toujours dans cette dynamique, le ministre a souligné que 25 000 tonnes de vivres pour un coût global de 8 milliards 735 millions de francs CFA environ sont mises à la disposition des personnes vulnérables, à un prix subventionné de 6000 francs CFA le sac de 50 kg.
Dès cette année dit le ministre Salifou, une dotation initiale d’un milliards de francs CFA sera apporté par l’État. Les prêts seront accordés à un taux d’intérêt de 5%, a-t-il fait savoir, avant d’indiquer que le remboursement est de six à douze mois, pour les crédits de fonds de roulement et entre un et trois ans quant aux crédits pour les équipements et les infrastructures.
Parlant de la campagne agricole 2016-2020, le ministère de l’agriculture, à écouter son premier responsable, a réalisé 20 unités de transformation de produits agricoles dans les zones à forte production, sur une cible de 31 unités. Et pour la conservation des produits agricoles, on retient que 268 magasins et aires de séchages, 97 unités de conservation de produits maraichers et 04 comptoirs d’achat ont été construits. L’ensemble de ces actions ont contribué à accroitre le taux de couverture des besoins céréaliers à 118% à mi-2020, contre 96% en 2015, a-t-il laissé entendre.
En matière de sécurisation foncière, d’organisation du monde rural et de formation professionnelle agricole, le ministère a entre autres appuyé depuis 2016, l’installation de 191 services fonciers ruraux, et a formé 6 706 producteurs sur diverses thématiques dans les Centres de promotion rurale (CPR), a informé Salifou Ouédraogo, ministre de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles.
Nicolas Bazié