C’est la rentrée des classes, les parents d’élèves et élèves s’attèlent à se procurer du matériel nécessaire. Mais les points de vente des fournitures, connaissent une affluence moyenne et certains parents d’élèves crient à la cherté des fournitures scolaires. C’est le constat que nous avons fait dans les artères de la ville de Gaoua.
Le 1er octobre dernier, les élèves du Burkina Faso ont repris le chemin de l’école. Alors que certains élèves sont contents de retrouver les classes, les gérants des librairies et boutiques quant à eux, font face à nombre moyen de clients. Dans le même temps, des parents d’élèves de leurs côtés, se plaignent aussi des coûts élevés des fournitures scolaires. C’est notamment le cas de Séverin Traoré, un parent d’élève qui se plaint de la cherté des prix des articles scolaires. « A Gaoua ce n’est pas simple. Sur le marché tout est cher. Un article scolaire qu’on peut payer à 500F ailleurs, on le paye à 1000F sinon plus même ici », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter avec impuissance qu’ils sont obligés de faire avec.
Dans une librairie au secteur 5 de la ville, Rachelle Koidima est venu acheter des fournitures pour sa fille qui doit faire la classe de 6e. Mais elle contrairement à Séverin Traoré, trouve que les prix sont abordables. Olivier DA est aussi gérant d’un point de vente de fournitures scolaires. A l’écouter, la morosité du marché est palpable. Son magasin, grouille de fournitures, mais hélas ! « Les clients qui se présentent payent les articles à moitié. Il n’y a pas d’affluence comme les années antérieures. On se dit que cela est Peut-être dû à la maladie à coronavirus. Les prix sont presque commun partout mais ça dépend de la qualité du cahier, chaque qualité a son prix », a-t-il dit.
Bachirou Beyi lui, croit plutôt que ce sont les gens qui n’ont pas l’argent, Sinon le problème n’est pas lié aux prix des kits scolaires. La preuve pour lui, c’est que les cahiers de 200 pages sont vendus à 250F, ceux de 100 pages à 125F et les grands formats à 750F.
Que les fournitures scolaires soient chères ou pas, dans tous les cas, le ministère en charge du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a mis en garde les commerçants, contre toute augmentation exponentielle des prix des articles scolaires.
Victorien DIBLONI (Correspondant)