Côte d’Ivoire : la CEI se dit «prête » pour l’élection présidentielle
A partir de ce mercredi 14 octobre et jusqu’au 20 octobre, les Ivoiriens inscrits sur les listes électorales vont pouvoir retirer leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. A 17 jours du scrutin présidentiel, la Commission électorale se dit « prête ». L’opposition qui a lancé un appel à la désobéissance civile n’a pas encore lancé ses mots d’ordre précis et ses deux candidats laissent planer le doute sur leur participation si l’élection a bel et bien lieu. 7,5 millions d’inscrits sur la liste électorale peuvent théoriquement dès ce mercredi se rendre dans leur bureau de vote pour retirer leur carte d’électeur en vue de la présidentielle. « Il est bon de préciser que tous les électeurs, c’est-à-dire les 7 495 082 d’électeurs sur la liste électorale sont concernés par la distribution de ces cartes d’électeurs, a insisté Ibrahime Kuibiert Coulibaly président de la CEI. La Commission électorale indépendante est prête techniquement pour organiser le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, en affirmant que nous ne voulons ni aviver la polémique, encore moins contrarier personne. Seul le respect de la Constitution et du code électoral est notre objectif. »
Sénégal : Sokhna Aïda Diallo, la « maraboute » autoproclamée qui défie la confrérie des mourides
Sokhna Aïda Diallo, la veuve du chef des thiantacounes, est tombée en disgrâce à Touba. En revendiquant l’héritage de son mari, elle s’est attirée les foudres du khalife général des mourides et d’une partie de la puissante confrérie. La veuve de Cheikh Béthio Thioune, le très influent et très controversé guide spirituel des thiantacounes (un courant de la confrérie), est tombée en disgrâce dans la ville sainte du mouridisme. Au point de se voir interdire l’organisation de toute célébration religieuse à son domicile de la région de Diourbel à l’occasion du Magal de Touba – le principal pèlerinage de la confrérie –, célébré le 6 octobre dernier.
Mali : plus d’une dizaine de militaires tués lors de deux attaques successives dans le centre du pays
Une position militaire à Sokoura, dans le cercle de Bankass, « a fait l’objet d’une attaque terroriste » dans la nuit de lundi à mardi, a précisé l’armée, qui fait état d’un bilan provisoire de « neuf morts et des blessés dans ses rangs ». Un renfort dépêché sur les lieux est ensuite tombé, mardi matin, dans une embuscade, qui a fait « trois morts, dix blessés » et des disparus, selon le communiqué. L’armée malienne a fait face à deux attaques. D’abord celle de son camp situé dans le centre du pays, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. Un endroit jugé stratégique.
Sur place, les assaillants, qualifiés de « terroristes » selon la terminologie officielle, sont arrivés à pied et à bord de véhicules. Ils auraient bénéficié de complicités locales. Un élu d’une localité voisine parle de « de tirs nourris entendus ». Neuf militaires maliens ont dans un premier temps été tués dans le camps. Un renfort de l’armée régulière a alors rapidement été dépêché sur les lieux. Mais il est tombé dans une embuscade non loin d’un petit pont, le pont Parou, situé entre les localités de Bandiaraga et de Bankass. De source indépendante, l’armée a perdu sur place trois hommes. Les assaillants ont aussi subi d’importantes pertes puisqu’au moins neuf combattants ont été tués et deux de leurs véhicules détruits.
Guinée : pourquoi Alpha Condé a fermé les frontières avec trois de ses six voisins
Le président guinéen a fermé, sans explication officielle, les frontières de son pays avec le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. En voici les raisons. Lors de l’audience qu’il a accordée, le 1er octobre au Palais Sékhoutouréya, à une délégation conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine et de l’ONU en visite à Conakry pour s’enquérir des conditions de la tenue de l’élection présidentielle du 18 octobre, le chef de l’État guinéen Alpha Condé s’est expliqué sur les raisons qui l’ont poussé à ordonner le 27 septembre la fermeture des frontières avec trois des six voisins du pays : le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone.
La rédaction