La rentrée judiciaire 2020-2021 de la cour de justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), a eu lieu ce mercredi 21 octobre 2020, à son siège à Ouagadougou. Cette rentrée marque la fin des travaux de l’année judiciaire 2019-2020. La cérémonie a connu la présence de Réné Bagoro, ministre burkinabé de la justice.
Placée sous le sceau de la solidarité entre les communautés et l’efficacité dans l’application du droit, la cours de justice de l’UEMOA, a officiellement effectué sa rentrée judiciaire ce 21 octobre 2020. Par cette cérémonie, les juges referment les portes de l’année précédente. Ainsi donc, la cours devra se préparer à relever les différents défis, notamment celui de faire de l’application des règles du droit une réalité dans les différents Etats de la zone UEMOA.
Selon DANIEL AMAGOIN TESSOUGUE, président de la cour de justice de l’Union Monétaire et Economique Ouest-Africaine, il est plus que nécessaire que l’Afrique et l’espace UEMOA en particulier mette un accent particulier sur le respect du fondement du droit. A l’en croire, c’est seulement à ce prix que les communautés pourront s’épanouir. « Si l’Afrique veut se faire une place au soleil, elle doit apprendre à compter sur elle-même à travers le respect du droit. Aucune nation ne peut prospérer sans les règles du droit. Il faudra donc construire notre destin commun sur les fondements des règles du droit, qui est le meilleur gage de paix et de développement », a déclaré le président de la cour de justice.
Aussi, la cour de justice a promis de mettre la solidarité au cœur de ses activités durant cette rentrée judiciaire 2020-2021. Selon le premier responsable de la cour, les communautés de l’espace UEMOA, ont énormément souffert avec la crise de la pandémie du coronavirus, des attaques terroristes et autres catastrophes naturelles. C’est pourquoi il estime que seule la solidarité pourra redonner le sourire à ces différents peuples.
Parlant du bilan, la cour soutient que l’année judiciaire 2019-2020, a connu des succès en matière de traitement de certains dossiers et la réalisation de plusieurs activités. Cependant, les juges ont reconnu que de nombreux efforts restent encore à faire. Ils citent à ce sujet la libre circulation des personnes et des biens de l’espace UEMOA, qui tarde encore à être une réalité. Aussi, il y a le manque de certains matériels qui complique parfois le travail de la cour, d’où des doléances lancées à l’endroit des chefs d’Etat.
Quant à Réné Bagoro, tout félicitant la cour de justice pour les succès engrangés au cours de l’année précédente, il dit avoir noté avec soin les différentes préoccupations soulevées et promet de les transmettre à qui de droit.
MICHEL CABORE
