Le ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), tient sa première session du conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) ce vendredi 30 octobre 2020, à Ouagadougou. L’objectif est de faire le bilan des activités réalisées, évaluer les forces et les faiblesses, et enfin envisager des perspectives.
«Téléprocédures et mobilisation des ressources : défis et perspectives », c’est sous ce thème que se tient le CASEM du ministère de l’économie. Un cadre d’échanges qui consiste à passer en revue toutes les actions menées jusqu’au 30 septembre 2020. A en croire Edith Clémence YAKA, ministre délégué chargé du budget, représentant le ministre de l’économie, le bilan des réalisations est satisfaisant, au regard des nombreux acquis engrangés en dépit du contexte socioéconomique et la crise sanitaire de la covid-19.
Au titre des recouvrements à la date du 30 septembre, on enregistre 1 263,18 milliards FCFA mobilisés sur une prévision révisée de 1 265,56 milliards FCFA, soit un taux de recouvrement de 99,76%, et un accroissement de 16,35 milliards FCFA, par rapport à la même période de l’année 2019. A ce titre, il convient de relever que sur une prévision annuelle révisée de 1 722,83 milliards FCFA, le taux de recouvrement au 30 septembre est de 73,32%.
Outre le recouvrement, plusieurs résultats ont été obtenus dans d’autres domaines. Il s’agit notamment de l’appui technique apporté à douze (12) ministères pour l’élaboration de stratégies de développement et de plans d’actions sectoriels dans des domaines spécifiques ; de la sélection de quatre-vingt-trois (83) promoteurs pour bénéficier des subventions du programme AgriNova et qui recevront au total 1,714 milliards de FCFA ; la sélection et la formation en cours de 22 nouveaux bénéficiaires du programme Burkina Startups, dont le coût des projets est de 839,35 millions de FCFA portant à plus de 2, 8 milliards le montant total des financements accordés par ledit programme.
Concernant l’utilisation des téléprocédures permettant aux contribuables de payer leurs taxes et impôts en ligne, Edith Yaka, a réaffirmé leurs fiabilités. A l’entendre, ces outils modernes facilitent la mobilisation des ressources et réduisent les cas de corruption. Le présent CASEM permettra donc d’envisager des solutions dans le but d’améliorer leurs efficacités.
MICHEL CABORE