L’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), a initié une formation en saponification au profit de 26 femmes issues de 5 régions APESS. C’est une formation financée par l’union européenne dans le cadre du projet PASRAP et vise à rendre plus entreprenante l’autre moitié du ciel. Cette formation s’est déroulée du 5 au 6 novembre 2020 au sein du siège APESS à Dori.
La question de la participation de la femme au le développement des activités économiques au Burkina Faso préoccupe l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS). A cet effet, elle a initié avec l’accompagnement de son partenaire l’union européenne dans le cadre du projet PASRAP, une formation en technique de fabrication du savon à base du beurre de lait de vache.
Selon la présidente de l’espace femme de l’APESS Kadiaga Diallo, la formation s’est faite en théorie et en pratique. « Nous avons montré aux bénéficiaires les ingrédients qu’il faut réunir pour la production, les étapes de la fabrication, ensuite nous passerons à la dernière étape qui est la production elle-même », a expliqué madame Diallo. A l’en croire, la production du savon à base du beurre de vache est très bénéfique car elle contribue non seulement à accroitre les revenus des éleveurs, mais aussi c’est un savon qui est très prisé sur le marché et surtout en cette période de fraicheur où il est recommandé pour l’entretien de la peau.
Avant l’étape de la formation pratique, le directeur pays de l’APESS Albert Ouaba, a tenu à encourager les 26 femmes qui sont venues des différentes régions APESS. Il les a invités à être assidues durant les deux jours de formations. « Nous voulons qu’à travers cette formation vous puissiez conquérir le marché et être des modèles pour les autres. Avec la covid-19 qui exige le lavage des mains, ces bénéficiaires ne doivent pas avoir un problème d’écoulement de la production », a laissé entendre Albert Ouaba.
Le président de la cellule nationale de coordination APESS Burkina Djibrirou Diallo, a estimé que le choix des femmes s’est fait sur la base de la confiance. Il a invité donc les femmes à travailler pour mériter la confiance des partenaires afin qu’ils puissent mieux les accompagner. Djibrirou Diallo a aussi exhorté les formatrices à bien partager leurs expériences afin de mieux outiller les apprenantes.
Asseta Diallo, bénéficiaire venue de la région du Nord a apprécié l’initiative. A l’entendre, cette formation est très bénéfique. « De retour chez moi je mettrai en pratique ce que j’ai appris. A travers cette formation, l’APESS crée de l’emploi pour nous les femmes et les retombées vont profiter à toutes nos familles », a soutenu la participante venue du nord. Pour la question de l’accompagnement des femmes bénéficiaires Albert Ouaba a souligné qu’une stratégie d’accompagnement sera mise en œuvre pour équiper les apprenantes en matériels.
Inoussa Zongo (Correspondant)
