L’autosuffisance alimentaire au Burkina, la vision du candidat Abdoulaye SOMA

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La campagne électorale est une occasion pour les différents candidats à la présidentielle de montrer leurs capacités à pouvoir gérer l’Etat, lorsqu’ils partent à la conquête de l’électorat et ce, à travers leurs projets de société. Au Burkina Faso, plus d’une semaine après le lancement officiel de la campagne électorale, les 13 candidats à la présidentielle courtisent les citoyens, pour qu’ils portent leurs voix sur eux. Parmi ceux-ci (candidats), figure Abdoulaye SOMA, candidat du parti Soleil d’Avenir  à l’élection présidentielle. Dans son projet de société, il dit vouloir travailler, pour que le Burkina Faso atteigne l’autosuffisance alimentaire nationale.

Le parti Soleil d’Avenir compte une fois son candidat Abdoulaye SOMA au pouvoir, réaliser l’autosuffisance alimentaire nationale, pour les denrées alimentaires de première nécessité et de grande consommation au Burkina Faso, notamment les céréales, l’oléagineux et les tubercules de base. Cela va consister à la création d’un champ public ou champ d’Etat dans chaque province.

Il faut noter que dans chaque province, les termes de référence consisteront à faire produire la denrée alimentaire pour laquelle la localité a un avantage comparatif par rapport aux autres et faire produire la denrée alimentaire indiquée en une quantité calculée pour couvrir les besoins alimentaires nationaux en cette denrée spécifique.

La dimension du champ et le moment de la production seront décidés en fonction de ces données pour atteindre l’objectif fixé, selon les indications du candidat Abdoulaye SOMA. Les prisonniers et les personnes sans emploi, ainsi que les ressources humaines de la paysannerie traditionnelle pourraient être mis à contribution, pour les travaux champêtres d’intérêt public, lit-on dans son projet de société. Ainsi, le Burkina Faso réalisera l’autosuffisance alimentaire nationale, qu’il avait atteint sous la révolution sankariste et qu’il a perdu depuis lors, et ne fait que descendre aux enfers de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition, suivant les statistiques officielles nationales et internationales.

Le Burkina Faso assumera l’objectif exprimé au sein de la communauté internationale, ainsi que par la paysannerie nationale d’investir au moins 10% du PIB dans la production agricole, a fait savoir Abdoulaye SOMA, qui souligne qu’avec une population à plus de 85% agricole et rurale, cet objectif devient impératif.

                             La Rédaction

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