Implications des jeunes dans les sphères de décisions : A2N Nodde Nooto en fait son cheval de bataille

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M. Cissé a soutenu que ces jeunes ont bénéficié des rencontres B to B avec les autorités régionales

L’association A2N Nodde Nooto a tenu un atelier de plaidoyer le mercredi 18 novembre 2020 à Dori. C’est une activité qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet, jeune et paix, une approche transfrontalière entre le Mali et le Burkina Faso.  Il vise à permettre aux organisations de jeunes de conduire des activités de plaidoyer auprès des autorités locales, des autorités coutumières, leaders religieux et aux élus locaux et nationaux de la région pour l’intégration de leurs besoins en matière de participation dans les mécanismes de prise de décision au niveau local, régional et national. Le projet est rendu possible grâce à l’accompagnement du PNUD et l’UNFPA.

L’implication des jeunes dans les sphères de décisions préoccupe l’association A2N Nodde Nooto. Convaincu que la faible participation des jeunes dans les mécanismes de prise de décisions peut être une source d’exclusion dans les processus de la consolidation de la paix, elle a organisé un atelier de plaidoyer avec les organisations traditionnelles (chefs traditionnels et coutumiers, griots, chefs religieux) sur le rôle des jeunes dans la prise de décision au niveau local dans les deux pays (Burkina et Mali) et au niveau transfrontalier le mercredi 18 novembre 2020 à Dori. La tenue de l’atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet jeune et paix : une approche transfrontalière entre le Mali et le Burkina Faso avec l’accompagnement du PNUD et l’UNFPA. Selon le directeur exécutif de A2N Oumarou Cissé les activités se dérouleront sous forme d’ateliers de lobbying au cours desquels les organisations de jeunes exposeront leur plan de plaidoyer en mettant un accent particulier sur les problèmes auxquels ils sont confrontés, les causes, les conséquences, les solutions, leurs visions de structures de prise de décisions intégrant les jeunes ainsi que les résultats. En plus de la tenue de l’atelier, M. Cissé a soutenu que ces jeunes ont bénéficié des rencontres B to B avec les autorités régionales (le Gouverneur de la région, le Président du conseil régional ainsi que la chefferie traditionnelle du sahel). En plus, soutient-il, il envisage des rencontres nationales avec l’Assemblée Nationale, le HCRUN et les ministères. Le représentant du gouverneur de la région du Sahel Edgar R. Compaoré qui a présidé la rencontre a salué la démarche de A2N et ses partenaires.

                                   « La consolidation de la paix en perceptive »

Pour lui, par ces temps de  troubles , de tensions et d’atteinte au tissu social socle de notre cohésion sociale, il salue l’engagement des jeunes à demander d’être impliqués davantage dans les processus de prise de décisions, une chose qui interpeller sur la nécessité d’un engagement collectif pour préserver la paix et consolider le vivre ensemble. « Les recommandations pertinentes qui sortiront de vos travaux seront examinées avec le plus grand intérêt par les services et seront communiqués aux plus hautes autorités du pays » a insisté le représentant du gouverneur. Pour Rokhaya Paquita, coordonnatrice du projet jeune et paix, une approche transfrontalière entre le Mali et le Burkina Faso au niveau du PNUD, ce projet est né pour soutenir les efforts du gouvernement pour le renforcement des actions de la paix durable. « Les mouvements qui se passent entre le Mali et le Burkina, beaucoup de jeunes sont impliqués et nous pensons qu’en les impliquant, ils peuvent contribuer dans la recherche des solutions de la paix et de la sécurité. Et nous pensons qu’avec cette rencontre ils pourront pleinement jouer leur rôle de plaidoyer en recherchant leur place dans la société » a renchérit Mme Paquita. Acheick AG Rissa de l’association Zeine de Gorom-Gorom représentant des jeunes a remercié A2N et ses partenaires pour l’initiative en leurs faveurs. Pour lui à travers l’implication des jeunes, ces derniers pourront exprimés leurs besoins, une chose qui peut contribuer à la cohésion sociale et cela permettra une prise de conscience chez les jeunes à s’intéresser à la gestion des affaires publiques et renforcer leurs capacités. Bien avant le début de l’atelier dans la matinée du 18 novembre ces jeunes ont été reçu en audience par le Président du conseil régional du sahel Hamidou Dicko. Les échanges ont porté sur l’implication des jeunes dans les sphères de décisions. Le projet jeune et paix couvre six communes de la région du Sahel.

Inoussa ZONGO (correspondant)

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