Lancée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour la première fois en 1988, le 01 décembre de chaque année est commémorée, la journée mondiale du SIDA. Cette année 2020 en raison de la Covid-19 qui sévit et fait ravage dans certaines contrées, le thème retenu pour la circonstance est « Solidarité mondiale et responsabilité partagée ».
Plus de 36 millions de personnes selon l’OMS sont séropositives et sidéennes. Ces données rappellent une fois de plus que le Sida n’a pas disparu. Elle est toujours présente. Et cette année 2020, la maladie à Corona virus vient s’ajouter. De ce fait, l’organisation des nations unis a retenu comme thème « Solidarité mondiale et responsabilité partagée ». A travers ce thème, l’ONU veut montrer que nul n’est protégé d’une pandémie tant que tout le monde ne l’est pas. Alors la communauté internationale pourrait relever le défi de l’éradication de la maladie en éliminant non seulement la stigmatisation mais aussi la discrimination.
Ainsi, avec la commémoration de la journée mondiale si l’on veut que d’ici 2030 la maladie prenne fin comme le souhaitent les acteurs, la lutte devrait aller au delà du port du ruban rouge. 32 ans de lutte et la maladie est toujours d’actualité. Alors, il faudrait renforcer la sensibilisation dès l’enfance pour une sexualité plus responsable pourrait être une solution. Des enfants affichent leur désir dès la maternelle alors pourquoi ne pas dès ce moment parler de Sida au tout petit du moment où le constat est établit. Ce n’est plus seulement aux gouvernements de faire carte sur table sur le sujet mais chaque citoyen ne devrait il pas jouer sa partition pour plus d’efficacité?
Mireille Bailly
