Actualité du monde en bref du jeudi 03 décembre 2020

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Trump songe à gracier sa famille pour la protéger

Le président Donald Trump aurait discuté avec ses conseillers de la possibilité d’accorder une grâce présidentielle à trois de ses enfants, Ivanka, Eric et Donald Junior, ainsi qu’à son gendre, Jared Kushner, et à son avocat personnel Rudy Giuliani.

S’il est traditionnel pour un président américain sortant de faire usage de son privilège dans les dernières semaines de son mandat, il est plus inhabituel que ce soit pour sa propre famille. Selon la chaîne ABC, puis le New York Times, ces discussions auraient inclus d’autres candidats potentiels, mais les enfants du président auraient été mentionnés par crainte qu’ils ne fassent l’objet de poursuites judiciaires une fois qu’il aura quitté le pouvoir.

«Le président sortant devrait se gracier lui-même ainsi que toute sa famille, avait lancé lundi dans son émission l’animateur de Fox News Sean Hannity, l’un des principaux soutiens médiatiques de Trump, parce que les démocrates veulent lancer une chasse aux sorcières à perpétuité contre lui, tellement ils sont pleins de rage et de folie à son égard.»

Le Kazakhstan relance la traque de magnats exilés

En matière de justice financière, c’est l’arme nucléaire. La banque kazakhe BTA vient d’obtenir d’un juge londonien l’annonce de la demande du séquestre, aux quatre coins du globe, de l’ensemble des biens du milliardaire Ablyazov. Réfugié politique en France depuis 2013, l’ancien banquier s’est fait connaître pour le mouvement d’opposition au régime de Noursoultan Nazarbaïev, lancé il y a près de vingt ans.

Pour justifier cette demande, la banque BTA, qui a été nationalisée il y a onze ans, dit vouloir «récupérer les milliards de dollars de pertes causées par [son] ancien président du conseil d’administration, Mukhtar Ablyazov». Ce dernier a été condamné au Kazakhstan à la prison à vie par contumace en 2018.

Sahel: la montée en gamme de la Force conjointe

L’humeur a changé au Sahel. «Le combat contre le terrorisme est une lutte de longue haleine, mais nous sommes optimistes», confie un gradé d’une armée locale. Le satisfecit est partagé par la France. Pour autant, l’avenir est encore incertain. Il faut «accélérer la montée en puissance des armées» locales et «internationaliser notre présence» en y associant d’autres pays européens, a rappelé le chef de l’État, Emmanuel Macron, en novembre, dans une interview au magazine Jeune Afrique.

En attendant le retour de Laurent Gbagbo

Le rituel est quotidien. En fin d’après-midi, quand la chaleur se fait un peu moins étouffante, les gamins se massent sur cette vaste étendue de terre battue. On joue au foot, une heure ou deux, sur ce terrain improvisé que tous appellent l’esplanade Laurent Gbagbo. À Gagnoa, personne ne sait vraiment pourquoi les lieux ont pris ce nom. On sait simplement qu’il réunit les deux seules vraies passions de cette grosse ville de l’ouest ivoirien: le ballon rond et l’ancien président.

Quand la soirée se fait trop sombre, les joueurs s’en vont. Les bars, enchevêtrement précis de tables et de chaises en plastique, s’allument et se remplissent doucement. Le plus grand est le Comptoir prestige ivoirien, le CPI, allusion des plus directes à la Cour pénale internationale, la CPI, où Laurent Gbagbo est jugé. L’énorme enseigne semble autant un clin d’œil moqueur à cette justice lointaine et estimée partiale qu’une façon de rappeler son soutien à l’enfant du pays.

La Rédaction

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