« Se réconcilier ou périr, chronique d’une nation en sursis », la nouvelle parution de Lookman Sawadogo  

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PRESENTATION-OUVRAGE

Le journaliste éditorialiste Lookmann Sawadogo a présenté à l’opinion nationale sa toute première œuvre littéraire intitulée «  Se réconcilier ou périr, chronique d’une nation en sursis… », ce jeudi 3 décembre 2020 à Ouagadougou.  L’auteur à travers les lignes de cet ouvrage de 192 pages montre combien la réconciliation nationale est vitale dans un pays comme le Burkina Faso.

LE-LIVRELookmann Sawadogo puisque c’est de lui qu’il s’agit entend apporter sa contribution à l’instauration d’une réconciliation inclusive au Burkina. D’où la publication de son œuvre « Se réconcilier ou périr, chronique d’une nation en sursis… ». Pour lui, plusieurs causes sont à l’origine de l’effritement du tissu social au Burkina Faso. Il cite entre autres, les conflits ethno communautaires, en faisant référence au cas de Yirgou. « Ces conflits à connotation ethnique ou tribale permettent de s’inquiéter », indique-t-il dans la première partie du livre.

Une autre cause qu’il relève est la montée de l’ethnocentrisme et des ethno-différenciations. S’expliquant, Lookmann Sawadogo laisse lire que la politique au Burkina Faso est en train d’être gagnée par le phénomène de la stigmatisation basée sur l’ethnie. En guise d’illustration, il cite les propos de Soumane Touré, président du parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) qui s’est exprimé à « haute » voix lors de la rentrée politique de son parti en mars 2018, sur ce sujet de tribalisme. « Le PITJ accuse les forces obscures et rétrogrades, le Moogho Naaba en tête, d’avoir toujours été des fossoyeurs de l’unité nationale, sur la base de ethnicisme, en œuvrant pour imposer au reste du peule, l’ethnie moagha du centre », avait-il déclaré.

PRESENTATION-OUVRAGEAprès analyse, Lookman Sawadogo trouve que c’est au niveau de la tête qu’il faut commencer à panser la société burkinabè. C’est la polarisation des tendances et l’hostilité politique qui sont à l’origine de la haine et qui détruisent l’unité et le vivre ensemble, a-t-il fait savoir. « Alors, si nous le peuple burkinabè ne voulons pas périr, conseil-il, il faudrait qu’on se surpasse, qu’on sacrifie certaines choses, qu’on surmonte nos égos et égoïsmes, qu’on se débarrasse de nos oripeaux, nos égocentrisme, qu’on abandonne les querelles interpersonnelles et de chapelles, qu’on oublie nos intérêts individuels et de clans et enfin nous mettre sur les sentiers de la paix et de l’avenir ».

Pour le sémiologue Dr. Dramane Konaté, l’auteur du livre est à saluer. Le thème de la réconciliation décortiqué dans l’œuvre est importante au regard du contexte actuel du pays. Il invite de ce pas, l’ensemble des Burkinabè à se procurer l’œuvre, pour mieux comprendre les enjeux d’une réconciliation intégrale au Burkina Faso.

Édité par les éditions Plum’Afrik, le livre  est disponible au prix unitaire de 6000F CFA, dans les librairies jeunesse d’Afrique, au Cybercafé SCS technologie à l’hôtel Palm Beach Av. KAWME NKRUMA. L’on peut également le trouver à la Boutique station Total pont Kadiogo après le FESPACO ainsi qu’à la Boutique station Total Zogona.

Mireille Bailly

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