Le Centre National d’Etudes Stratégiques, en collaboration avec l’Institut National Démocratique (NDI) et Konrad Adenauer Stiftung, a procédé le mardi 15 décembre 2020 à Ouagadougou, à l’ouverture officielle du séminaire régional de formation des centres d’études stratégiques des états du G5 Sahel, sur les méthodologies de recherche et d’analyses prospectives. L’idée est de réfléchir et proposer des pistes de solutions, pour résorber un tant soit peu le phénomène du terrorisme.
Face à la menace grandissante du terrorisme dans l’espace G5 Sahel, il est plus que nécessaire que les institutions étatiques et les forces de défense et de sécurité redoublent d’effort. C’est dans cette dynamique que l’Institut national démocratique a opté pour le développement de la réflexion collective. Pour la directrice résidente Aminata Faye/Kasse, il serait intéressant de consolider la coopération ou la collaboration entre les Etats du G5 Sahel. Pour ce faire, indique-t-elle, un expert sera mis à la disposition des participants, pour un partage d’expérience, en vue de mieux cerner le problème de l’insécurité dans la zone. « Nous avons besoin de nourrir notre approche », a-t-elle fait savoir.
A en croire le directeur de cabinet de la présidence du Faso Seydou Zagré, les Etats du Sahel sont confrontés à des défis sécuritaires complexes. Les centres d’études stratégiques dans ce sens, sont appelés à jouer un rôle capital, pour renforcer les capacités d’actions des pays du G5 Sahel. Il a profité saluer la pertinence du séminaire qui permettra selon lui, de s’organiser pour faire face au terrorisme. Ce séminaire faut-il le noter, se tient du 15 au 19 décembre 2020.
Nicolas BAZIE
