L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise un atelier de capitalisation du projet : « Réponse d’urgence et appui à l’amélioration de la résilience des populations vulnérables dans les zones à risque du Burkina Faso », les 16 et 17 décembre 2020, à Kaya.
Lancé en juin 2018, pour une durée de 18 mois, dans les régions du Centre-Nord et du Sahel, le projet : «Réponse d’urgence et appui à l’amélioration de la résilience des populations vulnérables dans les zones à risque du Burkina Faso» est arrivé à terme. Ce projet a été mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec les services techniques des ministères en charge de l’agriculture et de l’élevage, le bras financier de la Coopération suisse.
Selon la chargée des Etudes du ministère des Ressources animales et halieutiques (MRAH), Kadiguiai Sawadogo, ledit projet a été mis en œuvre en réponse à la mauvaise campagne agricole 2017/2018 qu’a connu le Burkina Faso, particulièrement les régions du Centre-Nord et du Sahel. Pour elle, ce projet a permis aux populations affectées par cette crise alimentaire de reconstituer leur cheptel et d’accroitre leur production vivrière. A écouter le chef du Bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso, Jean Michel Limat, le projet OSRO a été financé par son bureau à la hauteur de 730 millions de francs CFA.
A l’issue de sa mise en œuvre (décembre 2019), l’heure est au bilan des acquis engrangés sur le terrain. Pour l’assistant au représentant de la FAO, chargé du programme, Ibrahim Ouédraogo, le projet a permis d’accompagner 4500 ménages, soit 32 000 personnes sur la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens d’existence. «Il a permis également de former les bénéficiaires sur la conservation des aliments, de les appuyer en aliments bétails pour les ovins, caprins et volailles», a ajouté M. Ouédraogo.
Wendkouni Sawadogo (Correspondant)