La satisfaction était générale chez les participants de l’université d’été de mathématiques de l’école normale supérieure de Koudougou (ENSK). Elle a refermé ses portes le Samedi 19 décembre 2020. Pendant deux semaines, ils étaient 250 enseignants de mathématiques à avoir bénéficié d’une formation continue, dans le but d’améliorer leurs pratiques pédagogiques et didactiques.
Tout sourire et parchemin en main, Sié Abdoul Kader Konaté, professeur de mathématiques dans les Hauts-Bassins, a participé à l’université d’été de mathématiques de l’école normale supérieure de Koudougou (ENSK). Avec cette formation reçue, il a promis de la réinvestir chez ses élèves afin qu’ils aient un enseignement de qualité en mathématiques. Débutée le 7 décembre 2020, cette université d’été a refermé ses portes le samedi 19 décembre dernier. Elle aura permis aux 250 participants qui ont en commun l’enseignement de la discipline de mathématiques, de bénéficier d’une formation continue afin d’améliorer leurs pratiques pédagogiques et didactiques, explique le directeur des affaires académiques et scientifiques de l’ENSK, Dr Timbila Sawadogo. C’est dans le cadre du programme d’appui à la professionnalisation des pratiques enseignantes et au développement de ressources (APPRENDRE), que se tient cette activité.
Pendant deux semaines, les mathématiques ont été à l’honneur et cela au grand bonheur des praticiens du domaine. Que ce soient les fonctions numériques, les courbes paramétrés, l’arithmétique, la probabilité, les coniques, la géométrie descriptive, les transformations du plan ou encore la géométrie dans l’espace, rien n’a été occulté. A cet effet, vingt (20) formateurs et encadreurs ont été mobilisés pour l’animation des ateliers et des cours théoriques, expliquent les organisateurs. Cette université d’été, arrive pour améliorer l’enseignement-apprentissage des mathématiques au niveau de l’enseignement secondaire au Burkina. « Un enseignant de mathématiques doit montrer qu’il maitrise son domaine », lance Dr Sawadogo aux participants. Il les invite par ailleurs à un réinvestissement de la formation reçue dans leur profession au bénéfice des élèves.
Recrutés pour certains sur mesure nouvelle ou avec une licence en économie et gestion pour d’autres, ces enseignants de mathématiques sont affectés dans les différents établissements sans formation initiale parfois. Et cette université d’été est du pain bénit pour eux, ont-ils reconnu. « J’ai beaucoup appris surtout dans les chapitres dans lesquelles je rencontrais des difficultés », affiche Adjara Bagagna, professeur de Mathématique à Yako dans le Nord. A Zakaria Tiéno, venu de la Boucle du Mouhoun d’ajouter que ce fut l’occasion pour lui d’aborder des chapitres qui ne sont pas enseignés dans les classes de Terminal D comme les coniques ou encore la géométrie descriptive, car étant destinés aux séries C et E. Même son de cloche pour Assèta Soulama, professeur de maths dans le Houet. En dépit du temps de formation relativement court, nous avons pu tirer profit, se réjouit Sié Abdoul Kader Konaté venu des Hauts-Bassins. « Désormais chacun de nous connait ses lacunes, et nous travaillerons à rattraper le coup pour donner un enseignement de qualité à nos élèves », conclut-il.
Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)