Koudougou : cinquante-sept (57) « éclaireurs » à l’école de Baden Powell

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LES-SCOUTEURS

Le « camp découverte branche verte », a refermé ses portes le mercredi 30 décembre 2020 à Koudougou. Pendant quatre (4) jours, ils étaient cinquante-sept (57) éclaireurs au total, à participer à ce camp scout initié par les chefs de troupe en collaboration avec l’équipe régionale des scouts du Centre-Ouest. Feux de camp, jeux de piste, raids et chants entre autres, ont été au menu de cette activité.

LES-SCOUTEURSLes morceaux de buches ayant servis au feu de camp étaient toujours visibles dans la cour du lycée privé Sougrinooma, le mercredi 30 décembre 2020 dans l’après-midi. Pendant que certains s’affaissaient à concocter de quoi manger, le grand groupe des campeurs était à un rassemblement voulu par l’un des chefs de troupe : il fallait répéter le chant d’au revoir.  C’était en marge du camp éclaireur dénommé « camp découverte branche verte », initié par les chefs de troupe en collaboration avec l’équipe régionale des scouts du Centre-Ouest.

Débuté le 27 décembre dernier, ce camp qui a duré quatre jours a regroupé au total cinquante-sept (57) éclaireurs. Cette branche verte du scoutisme regroupe des jeunes âgés entre 12 et 16 ans, indique Abdoul Aziz Konaté, chef de troupe des éclaireurs.

Favoriser une harmonisation des pratiques scoutes et surtout les rendre plus productive la branche verte par les qualités, attitudes et aptitudes dictées par la loi scout, tel est l’objectif qui a prévalu à l’organisation de ce camp. Un camp riche en enseignement qui a permis aux éclaireurs non seulement de connaitre l’historique du scoutisme burkinabè, de comprendre le rôle ainsi que la place de la chefferie traditionnelle, mais aussi de découvrir le musée Rayimi d’Issouka.

Si pour la cheftaine de patrouille Félicia Bonkoungou ce camp a fait naitre en elle l’esprit du vivre-ensemble, Apollinaire N’do, lui se réjouit d’avoir vaincu sa timidité. Ce dernier dit avoir été séduit pendant ces quatre (4) jours par les feux de camp, les jeux de piste, les raids et les chants.

AZIZ-KONATELe même sentiment était partagé chez les organisateurs de ce camp scout, qui se réjouissent d’avoir réalisés plus de 90% des activités programmées. « En dépit de la rareté des ressources financières, nous l’avons quand même tenu », estime le chef de troupe Konaté.  A cette question financière s’ajoutent les questions sécuritaires et sanitaires, venues porter un coup au scoutisme, regrette Abdoul Aziz Konaté.

L’impact sur ce présent camp s’est vite fait ressentir à travers la réduction considérable du nombre de participants. « Vu les conditions dans lesquelles nous faisons les camps actuellement, nous voyons que ce n’est pas le scoutisme d’antan, par ce qu’on est obligé de nous rétracter entre quatre (4) murs pour le faire. Pourtant quand je dis camp branche verte, on devait se retrouver en pleine nature. Et c’est très difficile pour nous avec le contexte sécuritaire », s’offusque le chef Konaté.

Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)

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