Biotechnologie et biosécurité : les étudiants de l’IDS outillés

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L’agence nationale de biosécurité (ANB) en partenariat avec le Forum ouvert sur les biotechnologies agricoles (OFAB), a organisé une session d’information et de sensibilisation au profit des étudiants de l’Institut des Sciences (IDS) le mardi 26 janvier 2021 à Ouagadougou. Permettre aux futurs professeurs des Collèges d’enseignement général d’avoir une meilleure connaissance des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et le dispositif national de biosécurité, tel a été l’objectif de l’activité.

La biotechnologie moderne offre d’énormes possibilités afin d’assurer le bien être de l’homme au plan alimentaire, sanitaire, sécuritaire. Au Burkina Faso, pour faire face aux ravageurs du coton, l’on a adopté une technique de biotechnologie, afin de minimiser un tant soit peu les dégâts. Il s’agit notamment de l’utilisation du coton BT. Pourtant les concepts de biotechnologies et OGM font souvent polémique. C’est pour encadrer l’utilisation des biotechnologies que l’Agence nationale de biosécurité (ANB) a été créée.

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Dr Zezouma Sanon, Directeur en charge de la communication et de la coopération scientifique et technique à L’ANB

« L’ANB a pour mission de prévenir et de juguler les risques inhérents à toute utilisation des OGM susceptibles d’avoir des effets néfastes sur l’environnement, la santé humaine et animale, la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique », a expliqué Dr Zezouma Sanon, Directeur en charge de la communication et de  la coopération scientifique et technique au niveau de L’ANB.

Pour mieux réussir sa mission, l’agence nationale de biosécurité, met un accent particulier sur l’information et la sensibilisation. C’est ce qui justifie, la tenue de la présente rencontre qui a pour cible les étudiants de l’IDS, futurs enseignants des Collèges d’enseignement général. Pour ce qui concerne les polémiques autour des Organismes génétiquement modifiés, Dr Zezouma Sanon, a rassuré les participants que l’ANB travaille sur la base de textes règlementaires. « La loi ne dit pas qu’il faut supprimer toute activité OGM au Burkina. La loi dit qu’il faut encadrer pour qu’il n’y ait pas d’effets néfastes sur la santé humaine et animale » a-t-il dit.

« Il faut communiquer sur les biotechnologies »

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Dr Akoudjin Massouroudini, directeur de l’évaluation et de contrôle à l’ANB

L’atelier d’information et de sensibilisation a été organisée en partenariat avec le Forum Ouvert sur les biotechnologies agricoles (OFAB) qui fait de la communication sur les biotechnologies agricoles son cheval de bataille.  A travers la communication, explique Dr     Akoudjin Massouroudini, directeur de l’évaluation et de contrôle à l’agence nationale de biosécurité, les experts apportent l’information juste. Ce n’est pas tout ce que nous voyons qui est OGM, a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que « la biotechnologie agricole ne se limite pas uniquement aux OGM ». Pour lui, Il y a plusieurs technologies. « L’amélioration variétale que les gens confondent en pensant que ce sont des OGM, sont des améliorations qui sont venus à l’issue des croisements naturels », ajoute-t-il.

« Les participants satisfaits de la session d’information »

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Coulidiaty Idrissa Kouna Pierre, particpant

A l’issue de l’activité, les participants ont exprimé leur satisfaction au regard des nouvelles connaissances acquises. « Nous avons eu un certain nombre d’information sur les OGM au Burkina Faso. Nous avons compris que pour le moment, l’OGM qui est utilisé dans notre pays est le coton Bt et le reste est un essai en cours. Nous avons compris que l’ANB est une structure indépendante et aucune force étrangère ne pourra venir instaurer des OGM au Burkina sans l’avis de l’ANB », a laissé entendre Coulidiaty Idrissa Kouna Pierre, l’un des participants.

Le Burkina Faso est le seul pays francophone membre du Forum ouvert sur les biotechnologies agricoles (OFAB). En plus des sessions d’information et de sensibilisation, OFAB Burkina a initié depuis 2017, un prix de l’excellence en journalisme, sur les biotechnologies agricoles et environnementales. L’objectif ici, est d’encourager les médias dans la collecte de données, le traitement et la diffusion d’informations sur les avancées scientifiques et les résultats de la recherche environnementale et agricole, à l’endroit du grand public.

M’pempé Bernard HIEN

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