BAMAKO : Dix soldats maliens ont été tués mercredi 3 février dans une attaque imputée à des jihadistes contre leur poste dans le centre du pays, un des foyers de la violence qui ensanglante le Sahel, à deux semaines d’un sommet franco-sahélien consacré à la sécurité dans la région.
DAKAR : L’armée sénégalaise est repassée à l’offensive en Casamance (Sud) et a été accusée mercredi 3 février par la rébellion indépendantiste de relancer, après des années d’accalmie, un conflit qui a fait des milliers de morts depuis 1982.
KINSHASA : Un partisan du président Félix Tshisekedi, Christophe Mboso, a été élu mercredi 3 février à la tête de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, trois semaines après la destitution de sa présidente pro-Kabila, Jeanine Mabunda.
ROME : Mario Draghi, ex-chef de la Banque centrale européenne, a été chargé mercredi 3 février de former un gouvernement pour permettre à l’Italie, paralysée depuis la démission du Premier ministre Giuseppe Conte, d’affronter la crise sanitaire et de procéder aux arbitrages du colossal plan de relance financé par l’UE.
PARIS : L’Etat français a été jugé mercredi 3 février « responsable » de manquements dans la lutte contre le réchauffement climatique, décision « historique » pour les ONG qui attaquaient la France pour son inaction, soutenues par une pétition de plus de 2,3 millions de citoyens.
LA HAYE : La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l’ONU, s’est dite mercredi 3 février compétente pour recevoir la demande de l’Iran d’annuler les sanctions rétablies par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump. Les Etats-Unis se sont dits « déçus » de cette décision, tandis que Téhéran saluait une « victoire ».
WASHINGTON : La prolongation pour cinq ans du dernier traité de désarmement américano-russe New Start est devenue effective mercredi 3 février après avoir été validée par les Etats-Unis de Joe Biden, qui doit maintenant s’attaquer aux multiples « défis » posés par Moscou, à commencer le sort de l’opposant russe Alexeï Navalny.
MOSCOU : Le Kremlin s’est félicité mercredi 3 février de « l’action ferme » de la police face aux manifestations réclamant la libération de l’opposant Alexeï Navalny, dont le mouvement veut continuer le combat malgré la répression et l’emprisonnement de son chef.
La rédaction