Causerie éducative, un système pour permettre aux étudiants de s’exprimer sur l’engagement citoyen

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Le 12 février 2021 à la cité universitaire de la Patte d’oie de Ouagadougou, des étudiants ont eu des échanges autour d’une causerie éducative, placée sous le thème : « Engagement citoyen des jeunes : quel sens et quel impact sur la vie de la nation ». Initiée par le coordonnateur national de l’Union panafricaine pour le développement Djibril  Bamogo, cette causerie a pour objectif de permettre à chaque étudiant de s’exprimer, de discuter sur des sujets concernant la jeunesse.

 

Causerie-éducative-un-système-pour-permettre-aux-étudiants-de-s-exprimer-sur-l-engagement-citoyenLa population burkinabè est majoritairement jeune. Pour ce faire, l’engagement citoyen de chaque jeune peut contribuer au développement de la nation. D’où l’idée de Djibril Bamogo d’organiser une causerie éducative, un exercice du donner et du recevoir qui va permettre aux étudiants, de voir comment ils peuvent s’engager pour l’édification de la nation. A l’en croire, la jeunesse au Burkina Faso se désengage de la gestion de la chose publique, pourtant elle est la relève de demain.

« Les jeunes croient que le développement viendra d’ailleurs or, c’est à eux de se lever pour créer ce développement », indique le communicateur Abdoul Razak Zida, avant de souligner que : « L’échec n’est pas une fatalité et la réussite n’est pas une finalité, parce que la réussite est une conquête permanente ». Chacun doit mettre en œuvre ce qu’il a appris dans ses domaines d’intervention a estimé monsieur Zida qui trouve que, chacun doit réviser sa manière de faire les choses. « Votre engagement ne portera pas de fruit si vous n’avez pas de relation », a-t-il dit, s’adressant aux participants.

Esaïe Badolo est  étudiant à l’Institut supérieur de technologie  (IST). Selon lui, l’engagement citoyen ne doit pas se voir seulement sous l’angle de la politique. A ses dires,  un étudiant qui se lance tôt dans la politique se retrouve le plus souvent désemparé, parce qu’il n’a pas de repère ou de vision.  La politique n’est pas la seule voie pour changer un pays, soutien-il. Il y a aussi le volet social. « Il faut que nous sortions du système de robotisation », a fait savoir Esaïe Badolo. L’engagement citoyen sous-entend qu’on doit mettre nos talents au service des autres et voir toujours l’intérêt général, a-t-il expliqué. Tout ce qu’on décide de faire est un engagement citoyen, a conclu le Secrétaire général de la cité universitaire de la Patte d’oie Yacouba Zalé.

Nicolas BAZIÉ

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