Le ministre de la Réconciliation nationale Zéphirin Diabré, a reçu en audience Monseigneur Paul Ouédraogo, et les membres de la commission de la Réconciliation Nationale et des Réformes, (CRNR), le lundi 15 février 2021 à Ouagadougou. La réconciliation nationale et la cohésion sociale étaient au menu des échanges.
Le processus de la réconciliation nationale est en marche au Burkina Faso. En effet, l’ex président de la commission de la Réconciliation Nationale et des Réformes, Monseigneur Paul Ouédraogo, accompagné d’une délégation a eu un entretien avec Zéphirin Diabré, le lundi 15 février. A en croire l’ancien premier responsable de la CRNR, il était nécessaire de venir faire le point de leur travail au ministre de la réconciliation nationale, afin de l’aider à mieux réussir sa mission. Monseigneur Paul Ouédraogo de dire que la CRNR a travaillé durant 6 mois, sous le gouvernement de la transition au sujet de la réconciliation nationale.
De façon concrète, le travail à consister à recueillir les avis des citoyens allant dans le sens des reformes au niveau institutionnel, administratif, politique, judiciaire, et de la gestion du bien publique, en faveur de la réconciliation nationale. Aussi, la CRNR, a enregistré des témoignages des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué, au sujet de leurs conditions de vie. « Pendant la transition nous avons travaillé durant 6 mois au cours duquel, beaucoup de préoccupations et de propositions ont été enregistrées et finalisées dans un rapport sur lequel le Haut Conseil pour la Réconciliation l’Unité Nationale (HCRUN), travaille actuellement. Il était donc nécessaire que nous venions expliquer au ministre de la réconciliation nationale, notre méthode de travail », a expliqué Monseigneur Paul Ouédraogo, à sa sortir d’audience.
En rappel, la commission de la Réconciliation Nationale et des Réformes, a été mise en place sous le gouvernement de la transition de Michel Kafando. Sa mission était d’enregistrer les préoccupations et les suggestions de la population, y compris les victimes de l’insurrection populaire et celles du coup d’Etat manqué de septembre 2015.
Michel CABORE