La commémoration nationale du 8 mars 2021 se fera avec un nombre limité de participants dans la salle des Banquets de Ouaga 2000. Lors d’un point de presse tenu ce 25 février 2021 à Ouagadougou, la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire Marie Laurence Hélène Marshall/Ilboudo a indiqué que, cela est dû au contexte sanitaire marqué par la Covid-19.
Le 8 mars 2021 va se tenir à Ouagadougou dans une salle fermée de 500 personnes, composées essentiellement de déléguées des femmes des 13 régions, compte tenu du contexte sanitaire. Pour ce faire, les mesures barrières seront strictement respectées selon la ministre de la femme Marie Laurence Marsall/Ilboudo.
Placée sous le thème : « inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives », la commémoration nationale de l’événement sera marquée par quelques activités phares. Il s’agit notamment du lancement d’un numéro vert de dénonciation des cas de violences basées sur le genre et d’un panel qui va tourner autour de deux thèmes à savoir : « le e-commerce pour booster les activités économiques des femmes dans un contexte de défis sécuritaires et sanitaires » ; « l’inclusion financière des femmes à travers le numérique : quelles stratégies pour une meilleure appropriation des services financiers digitaux ? »
A en croire la ministre, le choix du thème se justifie par le fait que les femmes sont nombreuses et contribuent au développement du pays. Les services d’épargnes, les crédits et les paiements numériques sont un moyen concret d’aider les femmes à développer et promouvoir leurs activités économiques surtout dans un contexte de crises sécuritaire et sanitaire. C’est pourquoi elle a fait savoir qu’il est judicieux pour son département de proposer que des réflexions soient menées sous le thème énoncé. L’idée ici est d’inciter les femmes à utiliser les services financiers numériques. « Nous avons la prétention d’aider toutes les femmes dans la mesure du possible », a laissé entendre madame Ilboudo.
Cependant, précise la ministre, chaque femme est libre de célébrer la journée internationale de la femme à sa manière. Notons également que cette 164e journée devrait être célébrée à Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central. Mais elle va se tenir à Ouagadougou parce que Ziniaré ne dispose pas actuellement d’une salle adaptée selon le format retenu par le conseil des ministres.
Nicolas BAZIÉ