Après sa prise de fonction le vendredi 15 janvier 2021, la nouvelle ministre de la culture des arts et du tourisme Faniyama Élise Ilboudo/Thiombiano a jugé utile d’échanger avec les journalistes, animateurs et communicateurs culturels, autour d’un déjeuner de presse le vendredi 26 février 2021 à Ouagadougou. L’idée pour la ministre est de recenser les différentes préoccupations des ces acteurs, afin de faire fonctionner au mieux le secteur de la culture.
Formation, décoration des journalistes et prise en compte des communicateurs et animateurs culturels dans les financements sont entres autres les préoccupations présentées à la ministre de la culture Élise Ilboudo/Thiombiano, lors du déjeuner de presse tenu le 26 février. Les animateurs et communicateurs doivent aussi bénéficier des privilèges tout comme les journalistes au niveau du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), a laissé entendre l’animateur à la RTB télé Jacky El Feno Bassono qui soutient que, tous ces acteurs se complètent, pour ce qui est de la promotion de la culture burkinabè.
Des explications de Jacky El Feno, les journalistes culturels reçoivent des paiements au BBDA pour leurs productions. Or les animateurs aussi tiennent le micro au quotidien, parfois pendant plusieurs heures mais en fin de compte ne reçoivent rien. Par conséquent, il a demandé au ministère de revoir ce côté, afin de permettre à tout le monde de jouir des privilèges.
A ce sujet, la ministre de la culture a fait savoir que tout le monde a sa raison d’être et chacun apporte sa pierre dans la promotion de la culture. A ses dires, la solution c’est de voir peut-être au niveau du BBDA, s’il y a possibilité de gérer cette question de « prise en compte ». Dans tous les cas indique la ministre Élise Thiombiano, « je peux compter sur vous, pour mettre en exergue le secteur de la culture ».
« Les échanges m’ont permis de m’imprégner des défis du monde de la culture », a dit madame Thiombiano, avant de rassurer qu’elle veillera à ce que les différentes préoccupations aient des solutions. Les premiers responsables du département en question disent savoir que la culture a besoin de la communication pour plus de visibilité et que la communication a besoin de la culture pour avoir de la matière.
Pour Hamidou Zonga, journaliste à la radio Salankoloto, faire la promotion de la culture c’est savoir communiquer. Et il faudra à cet effet le concours de tous, pour atteindre les objectifs poursuivis. Ce fut l’occasion selon lui de savoir qu’il y a un amalgame dans le milieu culturel, toute chose qui ne facilite pas le clivage du travail où les uns se sentent lésés par les autres.
Nicolas BAZIÉ