Actualité du monde en bref du lundi 01 mars 2021

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MONDE-EN-BREF-DU-LUNDI-01-MARS

COVID-19 : le Burkina se prépare pour accueillir le vaccin

Le Centre des Opérations de Réponse aux Urgences Sanitaires (CORUS), a livré ce 26 février 2021 à Ouagadougou, le bilan d’un an de riposte contre la pandémie  de la covid-19. A ce jour, on note au total plus de 11 mille cas et 142 décès au Burkina Faso. Les perspectives sont entre autres la dévolution de la maladie et les préparatifs pour l’accueil du vaccin.

Tchad : violences au domicile de l’opposant Yaya Dillo

L’opposant tchadien et candidat à l’élection présidentielle Yaya Dillo a fait part ce dimanche matin sur RFI d’une attaque de son domicile, dans laquelle plusieurs de ses proches ont été tués. Selon l’opposant, l’attaque a été menée par des hommes de l’armée tchadienne, plus précisément par une unité de la garde présidentielle dirigée par le fils du président Idriss Déby. Une affirmation que confirment des membres de la Convention tchadienne des droits de l’homme qui se sont rendus sur place. « A 5h du matin, ils ont attaqué mon domicile, raconte l’opposant. Les gens de la garde rapprochée du président… Ils ont tué ma mère, mon fils et trois de mes parents. »

Côte d’Ivoire : les législatives aux airs de match retour au Plateau

Dans une semaine les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour renouveler leurs 255 députés dans 205 circonscriptions. Sur ces 205 circonscriptions, 36 comptent plusieurs sièges, mais la plupart, 169 n’ont qu’un seul siège. C’est le cas de la commune du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan. Petite en nombre d’électeurs inscrits, la commune du Plateau abrite tous les lieux de pouvoir ou presque à Abidjan. Six candidats sont en lice pour un scrutin qui aura de faux airs de match retour des municipales de 2018.

Affaire Ousmane Sonko : sur qui l’opposant s’appuie-t-il pour mener la riposte ?

Fidèles de la première heure, politique influent, avocats… Soupçonné de viol, le principal opposant à Macky Sall, qui vient de perdre son immunité parlementaire à l’Assemblée nationale, peut compter sur d’importants soutiens dans cette bataille judiciaire. Jamais la menace d’une incarcération n’a pesé si fort sur Ousmane Sonko, dont la levée d’immunité parlementaire a été votée le 26 février à une large majorité à l’Assemblée nationale. Si le député a annoncé ne pas reconnaître la « légalité » de ce vote, il peut désormais être entendu dans le cadre de la plainte pour viols et menaces de mort déposée contre lui le 3 février. Le leader de Pastef, arrivé à la troisième place de l’élection présidentielle de 2019, pourra en tout cas compter sur le soutien de ses proches conseillers.

Covid-19 : le Brésil est submergé par le virus, ses hôpitaux sont saturés

À Sao Paulo, le plus grand hôpital privé est plein à 104%. Cela veut dire que, non seulement les salles en soins intensifs sont pleines, mais qu’il y a une liste d’attente. La situation est également très tendue dans le service public. À Natal, dans le Nordeste, certains patients doivent attendre dans des ambulances pendant plusieurs heures avant d’être hospitalisés. Dans le Sud, la situation s’est brutalement aggravée et le confinement a été décrété dans plusieurs villes.  Ce qui met les épidémiologistes en état d’alerte, comme Jesem Orellana à Manaus. « Cette bataille est perdue, sans aucun doute, dit-il. Le Brésil n’arrive à régler ni le problème de transmission du coronavirus au sein de la communauté, ni à réaliser une campagne de vaccination de masse. »

Coup d’État en Birmanie : l’ambassadeur à l’ONU rompt spectaculairement avec la junte

En ce moment à Rangoun, la junte fait tout pour effacer les notions de coup d’État. L’ambassadeur birman à l’ONU, lui, s’est servi de la plus grosse caisse de résonance diplomatique pour condamner les actions des généraux depuis le 1er février en particulier – et depuis des décennies globalement. Il a pris la parole juste après le briefing de l’envoyée spéciale de l’ONU en Birmanie, qui venait d’affirmer qu’il était temps de « sonner l’alarme » contre les violations de la Constitution. Visiblement ému, l’ambassadeur Kyaw Moe Tun a commencé son discours à l’Assemblée générale en rappelant qu’il représentait le gouvernement démocratiquement élu, et la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d’Aung San Suu Kyi. Il a cité le secrétaire général Antonio Guterres qui avait affirmé qu’un coup d’État militaire n’était pas acceptable dans ce monde moderne.

La rédaction

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