» Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives « , c’est sous ce thème que le Burkina Faso à l’instar des autres pays du monde a commémoré la journée internationale de la femme ce lundi 8 mars 2021 à Ouagadougou. Une commémoration qui a connu la reconnaissance de l’État envers 40 burkinabè qui œuvrent pour la promotion de la femme.
C’est à travers une cérémonie qui se veut sobre que le gouvernement burkinabè a célébré la journée internationale de la femme. Une telle célébration se justifie par la pandémie de COVID-19 et la situation sécuritaire difficile que vit le pays. À cet effet, le gouvernement burkinabè à travers le ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a reconnu le mérite de 40 hommes et femmes en les élevant au rang de chevaliers de l’ordre de mérite, santé et action sociale avec agrafe promotion de la femme. Ces femmes et ces hommes se sont individuellement investis dans la promotion des droits de la femme, de la lutte contre la pratique de l’excision, la protection de l’enfant et l’assistance au quotidien des personnes et des couches vulnérables.
Pour madame OUÉDRAOGO/OUÉDRAOGO Aïssatou, DG d’une société de garderie dans la région du Sahel, cette distinction est une invite à redoubler d’efforts dans le travail. « C’est avec joie que j’ai reçue cette distinction. J’invite les femmes à se mettre au travail et de créer une cohésion sociale entre elles pour le développement de la femme. Je salue aussi le choix du thème qui est d’une importance capitale », a laissé entendre madame OUÉDRAOGO Aïssatou.
Pour cette 164e édition de la journée internationale de la femme, avec la pandémie de la COVID-19 et de la crise sécuritaire, le Burkina Faso a décidé de réfléchir sur de nouvelles approches pour redynamiser les échanges commerciaux. Ainsi, les femmes sont invitées à l’utilisation du numérique pour une inclusion financière. « L’inclusion financière par le numérique constitue une alternative de redynamisation et de promotion des échanges commerciaux dans le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19 et de la crise sécuritaire », a signifié la ministre de la femme Laurence Marshal/ILBOUDO. Et d’ajouter que la femme burkinabè ne doit pas rester en marge de l’évolution technologique. Les femmes, en accusant réception du message et en saluant les efforts déjà consentis, ont profité poser leurs doléances à la ministre de la femme et à la première dame patronne de la cérémonie. Leurs doléances sont entre autres, l’accès à un financement avec des conditions souples, l’accès à l’eau potable, la tolérance zéro sur toutes les formes de violence basées sur le genre.
Tout en saluant la pertinence du thème, la première dame du Faso, Sita KABORÉ a nourri l’espoir que les réflexions et les recommandations faites lors du forum à l’occasion de cette commémoration permettront la mise en place de stratégies adaptées afin que toutes les femmes sans exception puissent bénéficier de ces progrès. Elle a aussi réaffirmé son engagement à soutenir toutes les initiatives qui concourent à l’amélioration continue des conditions de vie de la femme et de la fille du Burkina Faso.
Aubin OUÉDRAOGO