Le 8 mars 2021, l’association Naag taaba song taaba a rendu hommage à l’association Nasongbzanga, un groupe de femmes tisseuses au quartier Dagnoen de Ouagadougou. Ce geste qui s’inscrit dans le cadre d’un début de partenariat vise d’une part à reconnaître le mérite de ces braves femmes, et d’autre part, à contribuer à la valorisation des pagnes tissés, notamment le Faso danfani.
Le lundi 8 mars, l’association Naag taaba song taaba, a voulu célébrer autrement la journée internationale de la femme. A cet effet, elle est allée exprimer ses encouragements à l’endroit des femmes battantes de l’association Nasongbzanga au quartier Dagnoen. Une visite qui s’est traduite par une remise de vivres composés de 4 sacs de riz local et de 3 cartons de spaghetti. Selon les donateurs, cet acte qui constitue un début de partenariat vise à reconnaitre les efforts de ces courageuses femmes qui se battent jours et nuits pour vendre l’image du Burkina Faso au-delà des frontières à travers le pagne Faso danfani qu’elles tissent.
A en croire Rahinatou Kaboré, présidente de l’association Naag taaba song taaba, c’est également une manière de mettre en lumière l’activité de l’association Nasongbzanga, à travers une mise en relation avec des partenaires afin de faciliter l’écoulement des produits de la structure. Aussi, dit Rahinatou Kaboré, « j’ai un projet qui fera du Faso danfani, une tenue vestimentaire dans le quotidien des burkinabè. Le Faso danfani, ne doit pas seulement être valorisé le jour de la journée internationale de la femme, mais il doit être une tenue de tous les jours ». C’est pourquoi elle a insisté sur la nécessité de son partenariat avec l’association Nasongbzanga. Quant à Dénise Kafando, présidente de l’association Nasongbzanga , elle a au nom de ses camarades traduit sa gratitude à l’endroit des donateurs. « C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime car il est toujours bien de savoir que ses efforts sont reconnus. Merci pour votre geste et votre démarche pour le partenariat », a laissé entendre la présidente
MICHEL CABORE