Le président de l’assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a reçu en audience le sous-secrétaire des nations unis Maimunah Mohd Sharif. C’était ce mardi 16 mars 2021 à Ouagadougou.
Après avoir rencontré plusieurs autorités au plus haut niveau de l’État notamment le premier ministre, le sous-secrétaire des nations unies, Maimunah Mohd Sharif accompagné d’une délégation a rencontré le premier responsable du parlement burkinabé. A sa sortie d’audience, elle a laissé entendre que les échanges ont porté sur les différents domaines de collaboration entre ONU habitat et le pays des hommes intègres (Burkina Faso).
Selon le sous-secrétaire, durant son séjour, elle a eu à visiter la commune rurale de saaba où elle a constaté un accroissement de la population et un agrandissement du milieu urbain. Ce qui, à son avis a suscité une réflexion stratégique au cours de laquelle, elle a conclu que les différents domaines de collaboration entre ONU habitat et le Burkina Faso sont de trois ordres: le premier selon elle, compte tenu de l’étalage urbain, c’est de penser à une planification urbaine et territoriale intégré qui prend en compte les localités périurbaines et rurales. « Il est important d’avoir cette conception de la planification car le problème ne relève pas d’un seul ministère » a-t-elle dit. Le deuxième domaine de collaboration précise-t-elle concerne la réforme foncière et l’amélioration de la gestion foncière ; enfin, le dernier point consiste à une conception transformante des quartiers non lotis au Burkina Faso. « Comme je l’ai constaté pendant ma visite à Saaba, on a été dans un quartier où les femmes n’ont pas accès à l’eau potable. Ce qui constitue un problème majeur pour nous en tant que ONU habitat avec la question de l’accès à l’espace public ».
Par ailleurs, Maimunah Mohd Sharif a indiqué que cette visite a été fructueuse pour eux et que la prochaine étape reste le renforcement de la présence de ONU habitat au Burkina Faso, en collaboration avec la coordonnatrice résidente du système des nations unies. Et d’ajouter qu’ils reviendront avec un plan d’action concerté, pour voir dans quelle mesure lever les ressources nécessaires pour la mise en œuvre du plan d’action en question. Et ce, de concert avec le gouvernement, le secteur privé, le système des nations unies et les bailleurs de fonds.
Wendemi Annick KABORE