Dans le cadre des préparatifs des Assises nationales, le ministre en charge de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) , Pr Stanislas Ouaro, est allé rencontrer le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo. C’était ce vendredi 07 mai 2021 à Ouagadougou.
A sa sortie d’audience, Pr Stanislas Ouaro , a indiqué que les échanges se sont bien passés dans une ambiance de franchise. A l’écouter, il y a eu des suggestions, des critiques et des recommandations qui ont été formulées. « Nous leur avons également remis les termes de référence des assises nationales et nous souhaitons que le CFOP puisse contribuer de façon à ce que nous puissions améliorer le document des termes de référence, afin d’aller ensemble de façon outillée aux assises » a t’il dit. Et de préciser que ce qui lui rend très heureux est que pour l’éducation et pour le développement du pays, l’opposition adhère aux débats nationales qui pourraient conduire vers certaines réformes du système de manière à bâtir un système éducatif de qualité.
Pour le chef de file de l’opposition politique, Eddie Constance Komboïgo, de l’échange ils ont reçu les termes de référence des assises nationales ainsi que le chronogramme de l’organisation des tournées. A l’en croire c’était pour lui l’occasion de s’exprimer sur ce que l’on entend sur l’éducation. A cet effet, il indique qu’avec les différentes crises de ces derniers jours, le CFOP s’interroge sur l’avenir de l’éducation dans notre pays, 60 ans après les indépendances. « Nous avons appris avec le ministre de l’éducation nationale au cours de l’audience que 2% de l’éducation est axé sur la formation technique professionnalisante et notre souhait est que ce taux atteigne 50%. Mais comment il faut s’y prendre ? » s’interroge Eddie Constance Komboïgo . Et de renchérir que pour cela il faudra une étude transversale à travers les autres ministères pour que l’on puisse évaluer là où notre économie pourrait évoluer et former nos enfants pour qu’ils puissent être utiles demain pour notre pays et pour l’Afrique toute entière.
Wendemi Annick KABORE
