La 7e édition de la pédale de la paix a eu lieu à Dano dans la région du Sud-ouest du Burkina Faso. Cette compétition a connu la participation des autorités de la région, des cyclistes et de nombreux invités. « Civisme et cohésion sociale », c’est sous ce thème qu’a été placée l’édition 2021.
Dano a encore respecté la tradition cette année par l’organisation de la pédale de la paix. Six courses ont eu lieu; il s’agit notamment de la course handibike hommes et femmes, de la course cycliste junior jeunes filles et garçons et de la course cycliste senior hommes et femmes. Pour les handibikes, les 5 premiers de chaque groupe ont été primés. Quant aux élèves (juniors) ce sont les dix premiers de chaque côté. De même, les 5 premiers de chaque côté des seniors ont été récompensés. Les prix sont constitués entre autre de charrues, de vélos, de sacs de riz de 25 kg, de kits scolaires, de trophées, de médailles et de l’argent. Les participants sont repartis satisfaits.
Pour le promoteur de l’événement, le colonel Vinta SOMÉ, l’objectif de cette compétition est de rapprocher les jeunes de la région. « En organisant la pédale de la paix, les jeunes qui y participent, se côtoient davantage. En effet, il n’y a ni de genre ni de religion à prioriser. Une fois que tu es de la région tu peux prendre part à la course » a-t-il dit. Aussi il a laissé entendre que le sport est un élément rassembleur et il a constaté que les gens du Sud-ouest aiment le vélo, raison pour laquelle cette compétition a vu le jour. Allant dans le même sens que lui, Bontchenou DABIRÉ, un des parrains a affirmé que c’est un sentiment de satisfaction qui les anime du fait d’avoir réussi la tenue de la 7e édition. « C’est un grand défi que nous avons relevé. Cette année, le comité d’organisation a inclus les élèves. Donc les coureurs sont venus des quatre coins de la région de Sud-ouest et c’est ce qui était recherché » a-t’ il indiqué. Il a clos son allocution en souhaitant que les prochaines éditions soient meilleures que les autres déjà passées. Pour cela il demande à toutes les filles et tous les fils de la région de s’unir encore et de soutenir l’événement.
Quant aux de difficultés, le colonel Vinta SOMÉ a relevé d’abord le manque de ressources financières qui ne facilite pas la constitution des prix des coureurs. De même, les parrains et les partenaires se raréfient sur le terrain. Il en manque souvent aussi des endroits idéals pour abriter les participants soutient il. Mais au passage il souligne que l’édition de 2021 a connu un succès du fait qu’il y ait eu deux parrains.
Tchiroubathian Dabiré (Correspondant)