La direction régionale de la communication et des relations avec le parlement de la région du Sud-Ouest a organisé, le vendredi 21 mai 2021 à Gaoua, la première session du cadre de concertation des médias de la région, au titre de l’année 2021.
Placée sous le thème : « Promotion de la santé des populations au Sud-ouest : quelle collaboration entre médias et autorités sanitaires ? », la rencontre entre les acteurs des médias et les premiers responsables de santé dans la région a été une occasion de dialoguer. Un dialogue qui consistera à améliorer leur collaboration, dans le cadre de la lutte contre les maladies.
Consciente de l’importance des médias dans la lutte contre la désinformation et la propagation des rumeurs défavorables liées à des maladies, la direction régionale de la communication du Sud-ouest a tenu à faire deux communications. La première a porté sur le journaliste et l’utilisation des réseaux sociaux, et la deuxième a traité la place des médias dans la vulgarisation sanitaire au Sud-ouest.
Pour le directeur régional de la communication du Sud-ouest Aboubacar TRAORE, en plus des acteurs de la santé qui contribuent à l’amélioration de la santé des populations, les journalistes jouent également un rôle primordial, dans la prévention à travers leurs productions écrites ou audiovisuelles. Ils donnent aussi l’information juste, sur l’éducation et la sensibilisation des populations, sur certaines maladies, a-t-il dit. « Souvent les acteurs sanitaires ne sont pas disponibles pour donner l’information, raison pour laquelle nous avons initié ce cadre pour que les journalistes et acteurs sanitaires puissent échanger et lever le goulot d’étranglement du fait que l’accès à l’information au niveau sanitaire demeure difficile », a expliqué Aboubacar TRAORÉ. Cependant, ajout-il, dans le cadre de l’exécution de leur tâche sociale , les Hommes de médias sont souvent confrontés à de nombreuses difficultés.
Dans les échanges, les journalistes ont déploré la non implication des médias dans certaines crises sanitaires par les autorités sanitaires et l’accès à l’information qui demeure difficile. Mais ce cadre de discussions a permis aux différents acteurs de resserrer les liens, afin de mieux travailler ensemble.
Victorien DIBLONI (Correspondant)