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Un accord entériné le mercredi 14 mars 2018 entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest donne mandat à la Chine pour la construction du nouveau siège du bloc sous-régional.
Selon le mémorandum d’accord, le projet qui est entré dans sa phase opérationnelle dès la signature de l’accord, devrait coûter 31,6 millions de dollars. Dans le détail, le plan de la nouvelle bâtisse comprend des bureaux et un centre de conférences, ainsi que des installations routières, du matériel électrique, des zones stationnements et des postes de sécurité.
La Chine est déjà engagée sur plusieurs fronts de construction en Afrique. L’Empire du Milieu est notamment l’auteur du siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, et des ingénieurs sont actuellement à pied d’oeuvre pour la construction d’un nouveau Parlement en République du Congo et pour la rénovation de celui du Gabon.
Fin janvier, cependant, le journal français Le Monde a accusé la Chine d’espionnage depuis le siège de l’UA. La Chine aurait installé des microphones dans le bâtiment lors de sa construction en 2012 et aurait transféré des informations vers Pékin jusqu’en 2017 quand le système informatique a été changé, a soutenu Le Monde, citant plusieurs sources internes à l’Union africaine.
Des accusations vigoureusement rejetées par Pékin qui les a qualifiées “d’absurdité” et “d’histoires sensationnelles”.
Selon le mémorandum d’accord, le projet qui est entré dans sa phase opérationnelle dès la signature de l’accord, devrait coûter 31,6 millions de dollars. Dans le détail, le plan de la nouvelle bâtisse comprend des bureaux et un centre de conférences, ainsi que des installations routières, du matériel électrique, des zones stationnements et des postes de sécurité.
La Chine est déjà engagée sur plusieurs fronts de construction en Afrique. L’Empire du Milieu est notamment l’auteur du siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, et des ingénieurs sont actuellement à pied d’oeuvre pour la construction d’un nouveau Parlement en République du Congo et pour la rénovation de celui du Gabon.
Fin janvier, cependant, le journal français Le Monde a accusé la Chine d’espionnage depuis le siège de l’UA. La Chine aurait installé des microphones dans le bâtiment lors de sa construction en 2012 et aurait transféré des informations vers Pékin jusqu’en 2017 quand le système informatique a été changé, a soutenu Le Monde, citant plusieurs sources internes à l’Union africaine.
Des accusations vigoureusement rejetées par Pékin qui les a qualifiées “d’absurdité” et “d’histoires sensationnelles”.