La Coalition des leaders associatifs du Burkina Faso (COLAB), était face aux journalistes ce jeudi 24 juin 2021, à Ouagadougou. L’objectif était de procéder au lancement officiel de ses activités afin d’apporter sa contribution à la lutte contre l’insécurité grandissante.
Face à la recrudescence des attaques terroristes qui endeuillent le pays, les citoyens se mobilisent de plus en plus pour soutenir le gouvernement dans son effort de guerre. C’est dans cette logique que la Coalition des leaders associatifs du Burkina Faso (COLAB), a vu le jour ce jeudi 24 juin à travers le lancement officiel de ses activités. Selon Sawadogo Passamdé dit Océan, coordinateur national de la COLAB , il s’agit d’une structure regroupant plusieurs associations dont la principale mission est de s’impliquer avec toute la détermination dans la lutte contre les attaques terroristes. Pour lui, la situation sécuritaire est devenue chaotique et nécessite la mobilisation de tous les burkinabè. A en croire les premiers responsables de la Coalition des leaders associatifs du Burkina Faso, l’heure est venue pour que les burkinabè oublient leurs différences religieuses, politiques, ethniques, afin de défendre l’intérêt général qui est
la patrie.
Comme activités, la Coalition des leaders associatifs du Burkina Faso, entend parcourir toute l’étendue du territoire national pour sensibiliser toute la population sur la nécessité de soutenir les forces de défense et de sécurité dans la guerre contre le terrorisme. Aussi, il sera question de mener des actions allant dans le sens de la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent des jeunes. Ainsi, la COLAB, appelle toutes les organisations de la société civile à un sursaut patriotique pour libérer le Burkina Faso de l’hydre terroriste. A l’endroit de tous ceux qui estiment que la situation que traverse le pays est imputable à l’incompétence de certaines autorités, la COLAB pense que le temps est venu de transcender tous ces jugements. Selon les dires de Sawadogo Passamdé dit Océan, chacun de nous doit être désormais un acteur de la sécurité. « On ne peut pas confier la question sécuritaire à un groupe de personnes. Chacun de nous doit être son propre policier ou gendarme. C’est à ce prix que nous vaincrons le terrorisme », a-t-il souhaité.
Michel CABORE
