L’Association du Centre Sportif Bushido Ryu Jean Simporé a 30 ans d’existence depuis 2020. Le samedi 26 juin 2021 à Ouagadougou, karatéka adultes, apprenants et maîtres de karaté ont célébré l’anniversaire de cet institut de formation des jeunes en arts martiaux, à travers des démonstrations de forces et de techniques de combat, en présence de plusieurs invités.
D’octobre 1990 à octobre 2020, cela a fait 30 ans que le club multidisciplinaires Jean Simporé accueille des élèves de divers horizons, pour des formations dans plusieurs disciplines sportives. 30 ans d’enseignement de courage, de persévérance, de maîtrise de soi, de respect, de techniques de frappe et d’attaque, de self défense bref, 30 ans de formation en arts martiaux et ce, sous la houlette du Colonel à la retraite et Maître de Karaté 5ème Dan de Karaté Do, feu Jean Simporé (de 1990 au 31 janvier 2015).
Les arts martiaux ne sont pas que des coups de poings, c’est aussi du civisme, a signifié Gervais Adoubé, directeur technique et enseignant principal du Bushido Ryu au Centre Sportif Jean Simporé. « Dans ce centre, nous enseignons le code moral du karatéka qui regroupe les valeurs telles que l’intégrité, la sincérité, l’honnêteté, le cœur, la persévérance et des cours de civisme et de bonne conduite dans la société », a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que les cours de civisme sont faits une fois par mois, et sont répétés et mémorisés par les enfants, ce qui contribue à leurs faire changer d’attitude. En plus de cela dit monsieur Adoubé, il y a quatre séances de formation en arts martiaux par semaine, dont deux séances pour les adultes et deux séances pour les enfants.
Depuis sa date de création à aujourd’hui, ce sont près de 1000 apprenants qui ont été formés en arts martiaux (Karaté Do, Boxe thaïlandaise, Taekwondo, MMA, Judo…) dans le centre, a confié le premier responsable du Centre sportif Evariste Bagré. « Cette année par exemple, poursuit-il, on dénombre 60 élèves en karaté, 55 en Taekwondo et une vingtaine en Boxe thaïlandaise et MMA. De façon générale, on peut dire que nous avons 200 athlètes sportifs au niveau du centre ».
Cheik Aboubacar Bambara, est un karatéka du centre Jean Simporé depuis 15 ans. Ingénieur biomédical de profession, il s’est fait former quand il était encore petit. « L’expérience que j’ai acquise ici, j’essaie de la transmettre à mes jeunes frères qui viennent pour apprendre », a-t-il dit, soulignant que le centre leurs a enseigné assez de valeurs qui leurs servent dans la vie pratique. « J’invite tout le monde à avoir le sport comme une culture parce que, le bénéfice est énorme », a conclu Cheik Aboubacar Bambara.
La célébration des 30 ans d’existence du Centre sportif Jean Simporé a été marquée par une remise de certificats de reconnaissance à de personnes pour leur abnégation ainsi que de certificats en grade karaté ( ceinture jaune, orange, verte) aux apprenants. Il convient de noter que l’âge moyenne pour s’inscrire au centre sportif Jean Simporé est de cinq ans pour les enfants et 18 ans pour les jeunes.
Nicolas BAZIÉ
