Au moment où le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, Ministre de la Défense nationale, Chef suprême des armées, rencontre les représentants de la troupe et après le flop des marches de l’opposition et de la société civile, des activistes désespérés n’hésitent plus à lancer des appels au renversement par la force du pouvoir en place.
Depuis l’annonce de mesures fortes par le Chef de l’Etat, d’autres activistes sont à la manœuvre et enchainent démonstrations et élucubrations pour influencer le choix des hommes à positionner…
Une opposition squelettique qui organise deux jours successifs de marche à travers tout le pays, il faut être immature politique ou inexpérimenté dans les luttes pour le faire. Les marches de contestation ont raté l’effet que les organisateurs escomptaient produire. La mayonnaise ne prend pas !
La défense courageuse de la patrie, n’est pas le sujet qui intéresse mais plutôt comment profiter de la mauvaise passe pour se faire une place au soleil même s’il faut abréger le processus démocratique. La résistance au putsch de 2015 n’a pas servi de leçon. La nostalgie du putsch a la peau dure au Faso.
Tout putsch est voué d’avance à l’échec. Aucun putsch ne prévaudra au Burkina. Notre nation, aujourd’hui, plus que jamais, a besoin de nous tous, a besoin nécessairement de cohésion sociale, et de notre indispensable solidarité face au défi sécuritaire. Le Burkina n’est ni le Mali ni la Birmanie !
Ag Ibrahim