SECURITE ROUTIERE : LE MINISTRE DES TRANSPORTS DANS LES LOCAUX DE L’ONASER

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Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou était dans les locaux de l’Office nationale de sécurité routière (ONASER), le lundi 19 mars 2018 à Ouagadougou. Il s’y est rendu pour s’imprégner des missions assignées à l’office.

 

C’est au nom de la sécurité humaine que le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou s’est rendu à l’Office nationale de sécurité routière (ONASER). Il s’agit d’une visite qui s’inscrit dans son planning d’activités a-t-il rappelé. Il a confié avoir effectué cette visite pour faire l’état des lieux avec l’ensemble des services déconcentrés du département ministériel. Vincent Dabilgou veut comprendre tout le processus de la gestion de la sécurité sur les routes nationales, le traitement de la fluidité sur l’ensemble des corridors, la traversée des villes et communes au Burkina Faso, le système de traitement réservé à l’exploitation des routes, notamment de la surcharge a-t-il indiqué.

 

Lors de sa visite, il a été accueilli par le directeur général de l’ONASER, Mamadou Ouattara qui lui a servi de guide. Il a fait part au patron de la sécurité routière des difficultés auxquelles fait face l’office dont il est le premier responsable. Il s’agit entre autres : de l’insuffisance du personnel ; du conflit de compétences dans le cadre du contrôle routier entre ONASER et les Forces de défense et de sécurité ; la gestion du péage et le pesage routier. A l’en croire, l’ONASER tout comme les Forces de défense et de sécurité est impliqué dans la gestion de la sécurité routière. « La sécurité routière étant transversale, le manque de limite pour chaque entité pose un sérieux problème de fonctionnement » a-t-il soutenu. Pour ce qui est du budget de l’office, Mamadou Ouattara a confié que c’est la contravention liée à la surcharge qui représente environ 80% de son budget. Conscient de ce fait, Il a proposé la recherche des sources pérennes.

Thierry KABORE (Collaborateur)

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