La coordination nationale des organisations de la société civile pour la patrie (COP) était réunie ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou en conférence de presse. Il était question pour elle de dénoncer la détérioration accrue de la situation sécuritaire, la flambée des prix des produits de grande consommation ainsi que la mauvaise gestion du pouvoir par les autorités du moment.
Le CED et le M21, réunis autour de la coordination nationale des organisations de la société civile pour la patrie (COP) ont donné leur lecture de la situation actuelle du pays ce jeudi 12 aout 2021 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. La situation sécuritaire, l’aspect économique en passant par la question de la réconciliation nationale tout a été passé au peigne fin.
De la réconciliation nationale, Marcel Tankoano, président du mouvement M21 appelle le gouvernement à prendre la courageuse décision de favoriser le retour des exilés politiques afin d’enclencher un véritable processus de réconciliation nationale gage d’un ciment d’union nationale ; et de jeter un regard sur la Côte d’Ivoire qui présente un cas d’école concret avec le retour de Laurent Gbagbo sous le regard bienveillant de Alassane Ouattara.
Abordant la gestion du pays, Pascal Zaïda, président du cadre d’expression démocratique (CED) a indiqué que nous sommes toujours dans un pays en lambeau, déchiqueté par des maux que sont : insécurité grandissante, justice introuvable, vie chère, crise humanitaire, crise foncière, valeurs en déperditions. Pour lui le pouvoir en place est en panne d’initiative, d’anticipation et de volonté politique.
Au plan sécuritaire, avec la succession des évènements faits d’attaques terroristes et morts de civils et de militaires, Pascal Zaïda a indiqué que le pouvoir en place a démissionné de son devoir d’assurer aux citoyens le minimum de sécurité et de veille sur l’intégralité du territoire. Tout en tenant à témoin nationale et internationale de cette guerre asymétrique qui continue d’endeuiller plus d’un, il a invité le gouvernement à tirer une solution politique à la crise qui mine le pays. A l’en croire, le peuple en a marre de ces différents maux et toutes les conditions sont réunis pour faire tomber le pouvoir en place si rien n’est fait.
Wendemi Annick KABORE